Calvin Hemery et Ricardas Berankis étaient pressés

Calvin Hemery et Ricardas Berankis étaient pressés
Calvin Hemery et Ricardas Berankis étaient pressés

Nous l’avons fait ce vendredi 21 juin pour les demi-finales des Championnats Internationaux de Tennis de Blois. Une heure et vingt et une minutes ont suffi à Calvin Hemery pour dominer le Russe Alibek Kachmazov (6-3, 6-4) tandis que Ricardas Berankis s’est montré encore plus expéditif face à Jules Marie (6-0, 6-4 en un peu moins de 57 minutes). ). Il suffit de dire que vous ne devriez pas arriver en retard aux abords du court couvert numéro 2.

“C’est tellement dur de jouer depuis la ligne de fond que nous devons raccourcir les échanges”

Comme depuis mardi, la compétition s’est toujours déroulée en salle en raison des pluies orageuses tombées dans la matinée dans le Loir-et-Cher qui ont douché les maigres espoirs de l’organisation de voir les derniers matchs se jouer en extérieur. “Vu l’état des terrains à l’extérieur, il est impensable de rejouer avant plusieurs jours”, note Gilles Villedieu, en charge de l’équipe de maintenance. La finale, prévue ce samedi à 16h30, ainsi que celle du double, deux heures plus tôt, se dérouleront donc dans la moiteur de la salle AAJ Blois.

Ces conditions de jeu inhabituelles n’ont évidemment pas le même impact sur les joueurs. Si certains pestent contre cet imprévu, d’autres s’y adaptent plus facilement, à l’image de Calvin Hemery, très solide face à Alibek Kachmazov.

Habitué du stade – il dispute les Internationaux pour la sixième fois – le Parisien s’est appuyé sur un service d’avance et un jeu de volée atypique mais tellement efficace. : « À la base, je ne fais pas du tout de volée mais là, c’est tellement dur de jouer en fond de court qu’il faut raccourcir les échanges. »

Jules Marie impuissant face au succès de Ricardas Berankis.
© (Photo cor. NR, Patrick Lecomte)

Il n’est pas le seul à avoir choisi de frapper le moins de balles possible. Mesurant 1,71 m, Ricardas Berankis n’a pas le physique le plus impressionnant des quatre demi-finalistes, même si ses mollets n’ont rien à envier à ceux de certains piliers du rugby. Mais le Lituanien de 33 ans joue vite, très vite.

Demandez à Jules Marie, impuissant pendant huit matchs (6-0, 2-0) mais bon joueur en sortie de terrain : « Il a été monstrueux, il frappe fort, ne rate rien. Honnêtement, rien à dire. » Les deux matchs en trois sets de la veille vous ont-ils pesé sur les jambes ? « Non, j’étais plutôt bon et il n’y a eu aucun échange de toute façon. Il était juste plus fort que moi. Quand on affronte un gars comme lui qui frappe chaque ballon de toutes ses forces, ce n’est pas facile. Il était dans le top 50. Et quand il joue comme ça, il est injouable. »

Titré avant d’aller à Wimbledon ?

Titré 12 fois depuis ses débuts sur le circuit, 50e au classement mondial en 2016, le Lituanien est tombé à la 336e placee place mondiale, présente le plus grand nombre de gagnants du plateau. A la sortie du terrain, il a simplement souligné que jouer sur dur ne lui posait pas de problème. Un euphémisme : sur ses 16 tournois depuis le début de l’année, 15 se sont déroulés sur cette surface…

Son duel avec Calvin Hemery promet une opposition stylistique entre un receveur campé sur sa ligne de fond et un attaquant doté d’un gros service. “Pour moi, c’est une finale très logique entre un Berankis qui dépasse ses adversaires, juge Stéphane Dauberlieu, directeur du tournoi. Saura-t-il contrer le pouvoir de Calvin Hemery ? Cela dépendra aussi de la qualité du service de Calvin, cela pourrait lui permettre de se mettre à l’abri bien plus facilement que Jules. C’est une finale où le ballon doit aller très vite. »

Ce match sera l’occasion pour Calvin Hemery de soulever enfin le trophée à Blois après une demi-finale en 2015 et une finale en 2017 (avec une victoire contre un certain Casper Rudd, aujourd’hui 8e mondial). Et d’attaquer en toute confiance les qualifications de Wimbledon qu’il disputera dans quelques jours. Mais avant de penser à Londres, il faut garder la tête à Blois.

Samedi 22 juin, finale du double : à partir de 14h30, C. Denolly – A. Gea (Fra.) – B. et C. Lock (Zim.) ; pas avant 16h30, C. Hemrey (Fra. n° 215) – R. Berankis (Lit. n° 336).

 
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