Publié : samedi 22 juin 2024 01:35
En cette 2ème soirée de la fête de la musique, l’esplanade Lamartine a été le théâtre de trois temps forts : une soirée surprise suivie de deux concerts de folk américain puis de folk arabe. Retour sur cette très belle soirée dans la capitale de la Bourgogne du sud.
Reportage Rodolphe Bretin
La soirée surprise a ouvert le bal ce vendredi soir, et de manière très sympathique. Un petit collectif de bénévoles animé par le service culturel de la ville s’est lancé en musique et en mouvement, en immersion, avec une chorégraphie préparée depuis janvier ! Mouvement invitant le public à le rejoindre. Savoureux.
Issus d’univers musicaux différents, c’est pourtant un amour incontesté pour la musique acoustique traditionnelle américaine qui a réuni ces cinq musiciens éclectiques. Au son des voix, guitares, banjo, mandoline, contrebasse et percussions, le groupe partage un style folk intimiste et chaleureux. Leur signature musicale se teinte d’une influence pop sans rien sacrifier à la fraîcheur de la musique traditionnelle américaine. On retrouve le grain de l’époque mis en valeur par une simple prise de son consistant à jouer en cercle autour d’un seul micro afin de préserver au maximum ce son acoustique.
Djazia Satour revient avec un nouvel album intitulé Aswât (voix) qui explore, dans une veine subtile et traditionnelle, le patrimoine musical de l’Algérie. Il affirme sa singularité à travers la présence d’instruments traditionnels comme le bendir (percussions maghrébines). On reconnaît encore dans les compositions originales qu’elle offre les influences les plus actuelles, empruntées notamment à l’indie folk et au groove d’une pop pétillante. Ses mots en arabe qui parlent d’exil, d’errance, de liberté, elle les interprète d’une très belle voix, avec chaleur et générosité.