La population de pluvier siffleur de l’Alberta reste en danger

La survie des pluviers siffleurs est toujours considérée comme menacée en Alberta, puisqu’il en reste maintenant moins d’une centaine dans la province. Un constat qui inquiète un spécialiste de la faune sauvage.

Selon Lance Engley, biologiste et gestionnaire de projets spéciaux à l’Alberta Conservation Association (ACA), la situation s’explique, entre autres, par les changements climatiques actuels.

Ces événements météorologiques étranges ou extrêmes peuvent avoir un impact sur n’importe quelle espèce sauvage, mais dans le cas des pluviers, c’est quelque peu unique en raison de l’endroit où ils nichent.précise-t-il.

Cette espèce en voie de disparition doit constamment se méfier des niveaux d’eau lors des périodes de précipitations intenses.

Ils nichent dans des eaux très peu profondes, sur de vastes plages aux pentes douces. Par conséquent, en cas de forte inondation ou de fortes pluies, leur nid peut être inondé ou submergé. C’est probablement l’impact le plus important.

D’un autre côté, la sécheresse est également problématique, car elle permet à la végétation de gagner du terrain.

Nous avons maintenant des habitats où poussent des arbres de la taille de ma cuisse sur les rives de lacs qui abritaient auparavant un très bon habitat graveleux. Aujourd’hui, ils sont entièrement recouverts de végétation. Sans ces années plus humides, nous finissons par perdre ces habitatsnote l’expert, qui travaille dans le domaine de la conservation depuis 25 ans.

Des précédents porteurs d’espoir

Si la situation actuelle est préoccupante, l’Alberta pourrait néanmoins s’inspirer des efforts de la Nouvelle-Écosse pour inverser la situation. En 2023, la province des Maritimes a enregistré plus de couples reproducteurs de pluviers siffleurs que l’objectif de 60 qu’elle s’était fixé.

Au milieu des années 2000, l’Alberta elle-même avait vu leur quantité se rétablir, avant de diminuer de nouveau au cours des années suivantes.

Et75 dans la province actuellement. Leur nombre est très faible. Nous en avons trouvé quelques-uns hier, plus que prévu. C’est donc un signe très positif », « texte » : « Il en reste probablement entre 50 et 75 dans la province actuellement. Leur nombre est très faible. Nous en avons trouvé quelques-uns hier, plus que prévu. C’est donc un signe très positif”}}”>Il en reste probablement entre 50 et 75 dans la province à l’heure actuelle. Leur nombre est très faible. Nous en avons trouvé quelques-uns hier, plus que prévu. C’est donc un signe très positifestime Lance Engley.

Également connu sous le nom scientifique de Charadrius melodusle pluvier siffleur se trouve particulièrement dans le centre-est de l’Alberta, de Hanna à Provost et Wainwright.

Avec les informations de David Bell