pour les champions olympiques Androdias et Boucheron, une rentrée et déjà un gros test à Lucerne

pour les champions olympiques Androdias et Boucheron, une rentrée et déjà un gros test à Lucerne
pour les champions olympiques Androdias et Boucheron, une rentrée et déjà un gros test à Lucerne

Lucerne et le mythique Rotsee, du 24 au 26 mai. C’est l’avant-dernière sortie avant Paris des champions olympiques Matthieu Androdias et Hugo Boucheron, une grosse épreuve pour eux qui n’ont plus ramé ensemble en compétition depuis un an. C’était au Championnat d’Europe 2023, pour une 8ème place au classement général (2ème de la finale B). Cette contre-performance signale le début de l’infection qui privera Matthieu Androdias de toute la saison.

Cette année, l’Aquitain aurait pu et aurait voulu revenir avec Hugo Boucheron du Championnat d’Europe d’avril dernier, le staff a préféré qu’il reste à l’entraînement. « J’en avais encore plus envie », a déclaré le DTN Sébastien Vieilledent lors des championnats de France de bateaux courts début avril à Cazaubon (Gers), qui ont vu les deux s’aligner en monoskiff et prendre la 1ère et la 2ème place. .

Expérience commune

Avant même la décision, leur entraîneur Alexis Besançon expliquait qu’il avait « un fort parti pris ». « L’expérience de l’équipage nous permet de travailler très longtemps en individuel, pour que chacun ait le meilleur niveau individuel possible, puis de les réunir tardivement. »

L’expérience commune du couple, formé pour les Jeux de Rio 2016 (6es) leur permet de peu courir ensemble. « Ils se connaissent très, très bien, et je les connais bien. L’idée est vraiment de s’en tenir à ce qu’ils produisent aux points de passage hivernaux pour affiner la stratégie qui va suivre. »

Patiné par l’expérience, le duo a déjà brillé malgré les séparations. A cause des blessures et du Covid avant Tokyo, où ils ont remporté le titre olympique. En raison de la dépression post-olympique d’Hugo Boucheron en 2022. « Une longue période individuelle, avec peu de travail collectif, qui a quand même conduit au titre mondial 2022 », dans un scénario inversé au sacre de 2018, où il y avait eu beaucoup de travail collectif. .

Et puis, « Matthieu et Hugo s’entraînent au même endroit (NDLR : dans leur club de Lyon ou lors des entraînements) et se retrouvent tous les jours. » Le temps individuel n’a pas été perdu pour le duo « car on peut travailler seuls au service des doubles, avec l’idée de ce qu’il faut mettre en place techniquement pour être parfaitement ensemble », ajoute Alexis Besançon. « Avec l’avantage que cela ne laisse aucune place à la facilité, en double, d’avoir son coéquipier pour gommer la mauvaise forme du jour. Nous sommes tous seuls dans le bateau pour avancer, et si ça ne va pas, c’est à vous de trouver les solutions. Et cela répondait bien à leurs besoins cette année. »

Haute densité

Depuis Cazaubon, le duo reste à l’abri de la pression de la concurrence, même si Matthieu Androdias n’aurait pas été contre un départ en Europe, « en suivant la feuille de route, quitte à s’agiter. Dans le passé, cela nous faisait du bien, comme lorsque nous avons perdu à Lucerne 6 ou 7 secondes avant Tokyo.» “Il faut être patient et stratège, pas dogmatique, et ne pas se dire qu’il faut à tout prix reproduire ce qui a fonctionné pour Tokyo”, a souligné Alexis Besançon.

Et voici venu l’heure de l’affrontement, avec les régates de Lucerne, et trois semaines plus tard, celles de Poznan. « Les Néerlandais Melvin Twellaar et Stef Broenink, 2es à Tokyo, champions du monde 2023, sont les épouvantails depuis l’année dernière », souligne le sélectionneur. C’est la première référence, la menace numéro 1 en vue des Jeux de Paris, mais pas la seule. « La densité est telle que les frères Sinkovic ont préféré partir sur deux fronts. Entre la 7ème et la 2ème place, cela peut fluctuer. » United, Androdias et Boucheron ne visent que le premier.

Les Jeux en jeu pour les Aquitains

Androdias – Boucheron et le deux de couple féminin Margaux Bailleul – Emma Lunatti ont déjà leur qualification pour Paris, comme les Girondins Téo Rayet, Guillaume et Thibaud Turlan, en quatre sans barreur avec Benoît Brunet, qui voudront confirmer leur médaille de bronze européenne en avril. Le Saintais Victor Marcelot, 22 ans, a des chances d’obtenir un billet olympique puisque la Fédération a mis en place un quadruple de couple (deux rames par homme) où il fera équipe avec Yoan Lamiral et les frères Valentin et Théophile Onfroy. Même objectif pour les deux sans la barreuse Emma Cornelis et Joséphine Cornut-Danjou, anciennement Libournaise. En double de couple PL, les médaillées d’argent de Tokyo Laura Tarantola et Claire Bové, ainsi que la paire Ferdinand Ludwig – Hugo Beurey ont obtenu mardi leur place pour Paris.

 
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