« Le Sénégal est au bord de la catastrophe… »

A la Une des journaux ce vendredi 10 mai 2024, la sortie de piste d’un avion Transair affrété par Air Sénégal à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass et les directives du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, lors le Conseil des Ministres mercredi dernier, pour préserver les ressources halieutiques…

Le vol HC301 d’Air Sénégal opéré par Transair, rappelle l’APS, a quitté la piste au décollage de l’aéroport AIBD suite à une accélération avec arrêt, le jeudi 9 mai 2024 à 01h14.

Ce vol, à destination de Bamako, comptait à son bord 85 personnes dont 79 passagers, 2 pilotes et 4 membres d’équipage de cabine, indique un communiqué du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.

“Le Sénégal est au bord de la catastrophe”, affiche L’Info. Le journal souligne que « le Boeing 737-300 de Transair, assurant le vol HC 301 d’Air Sénégal, à destination de Bamako au Mali, est sorti de piste, avec un des moteurs en feu ».

“Sur les 78 passagers à bord, 11 ont été blessés, dont 4 grièvement, parmi lesquels un des pilotes”, précise la publication, ajoutant que “l’AIBD a ensuite été fermée pendant plusieurs heures, avec des vols retardés et d’autres détournés vers Banjul (Gambie). ) et Bissau (Guinée Bissau) ».

La publication annonce qu’«un comité de crise a été mis en place et le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident».

“Le pire effleurement à l’AIBD”, titre Le Soleil, qui rapporte que “la sortie de piste d’un avion de Transair hier, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, a blessé 11 personnes, dont 4 grièvement”.

Le trafic de l’AIBD “bloqué pendant des heures, a repris”, note le quotidien national.

« Grosse panique à l’AIBD, un drame humain évité de peu », affiche Les Echos. « Plus de peur que de mal hier à l’AIBD. L’avion de type B737/300 affrété par Air Sénégal auprès de la compagnie Transair, s’est immobilisé en dehors du seuil 19 de la piste”, précise le journal. “Une panne hydraulique serait à l’origine de l’incident”, écrit Les Echos.

» Le bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) [est] chargé d’enquêter pour déterminer les causes de l’accident. Tous les blessés ont été libérés, seul le copilote est toujours hospitalisé à cause d’une fracture”, rapporte le journal.

« Grosse frayeur ! » à l’AIBD, s’exclame Le Quotidien.

Selon le journal, « le vol HC 301, affrété par Air Sénégal auprès de la compagnie Transair, s’est arrêté en dehors du seuil 19 de la piste. L’incident, survenu hier vers 1 heure du matin, a fait 11 blessés dont 4 grièvement, dont le pilote.

“Nuit de panique à l’AIBD : 1O blessés dans l’accident d’un Boeing 737”, affiche à sa une Vox Populi. La publication informe que « l’avion, un Boeing 737-300 immatriculé (…), acquis en 1994 par la compagnie nationale roumaine Tarom, (…) a 30 ans ».

Sortie de piste d’un avion Transair loué par Air Sénégal « grosse frayeur à l’AIBD », titre Libération, tandis que Bes Bi écrit que « ce jeudi vers 1 heure du matin, c’est la panique à l’aéroport Blaise Diagne de Diass ».

« Un avion de Transair a pris feu au décollage. (…). L’aéroport qui était fermé a cependant été rouvert”, ajoute la publication. “Panique à bord !”, s’exclame le journal en première page.

La Source A est revenue sur « le film d’un cauchemar ». “Après une première tentative infructueuse, l’avion a raté son deuxième décollage, s’élevant de quelques millimètres seulement avant de sortir de la piste”, explique le journal.

La publication ajoute que le choix de l’avion Transair est justifié « car l’avion d’Air Sénégal, qui devait effectuer le vol, a été retardé et le Boeing de Transair a été affrété à la dernière minute ».

« Transair, le pompier de service, a effectué la plupart des vols d’Air Sénégal au cours des 4 derniers mois dans la sous-région », rapporte la publication.

WalfQuotidien souligne « les raisons de l’accident », soulignant qu’« une panne hydraulique lors de la phase d’accélération serait à l’origine de l’accident ».

Les quotidiens s’intéressent également aux mesures prises mercredi dernier en Conseil des ministres par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour préserver les ressources halieutiques et relancer la pêche artisanale.

« A l’occasion du dernier Conseil des Ministres qui s’est tenu avant-hier, le Président de la République a demandé à son gouvernement d’œuvrer à la révision du Code de la Pêche Maritime afin de garantir la transparence et la survie du secteur lourdement sinistré. Il a également appelé à l’audit du pavillon sénégalais et à l’évaluation des accords de pêche dans le but de préserver les ressources halieutiques », rapporte EnQuête.

“Diomaye audite tout”, titre le journal. “Diomaye prend le +poisson+ par la tête”, affiche L’As. Le journal mentionne que le « chef de l’Etat a appelé, avant-hier, en Conseil des ministres, à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse ».

“Le président de la République a également demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et licences de pêche”, note le quotidien.

Sauvegarder les ressources halieutiques et la pêche artisanale « l’Etat force le passage », titre Sud Quotidien.

Le journal rapporte que « le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye est déterminé à assurer la transparence dans la gestion des ressources halieutiques au Sénégal. Après la publication de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises, vieille revendication des acteurs de la pêche, il a donné des directives fermes à son gouvernement.

«Il s’agit entre autres de la révision du Code de la pêche maritime et de son application rigoureuse, de l’audit du pavillon sénégalais et de l’évaluation des accords et licences de pêche», écrit la publication.

APS

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