les cas d’étranglement se sont multipliés et le SPVM va former ses policiers

les cas d’étranglement se sont multipliés et le SPVM va former ses policiers
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Alors que le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) annonce vouloir mieux former son personnel au sujet de l’étranglement dans un contexte de violence conjugale, Narcity Québec apprend que le nombre de dossiers ayant abouti devant les tribunaux pour ce type d’agression a monté en flèche depuis 2020.

Cette question est également au cœur d’un problème social de plus en plus préoccupant, car la police de Montréal a également enregistré une légère augmentation au cours des dernières années de tous les événements liés à la violence conjugale nécessitant son intervention.

Nous avons obtenu ces chiffres pour souligner l’ampleur du fléau qui fait maintenant l’objet d’un projet pilote du SPVM la Directrice des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Ces deux organismes ont annoncé le 7 mai qu’ils mettraient sur pied une initiative qui s’inspire des « meilleures pratiques aux États-Unis pour faire face à ces situations », peut-on lire dans le communiqué de la police de Montréal.

Étrangler une personne est un acte criminel auquel le SPVM et la DPCP souhaitent désormais porter « une attention particulière », ont-ils mentionné dans leur communication.

Que souhaitez-vous savoir: Le nombre de cas d’étranglement qui nous sont signalés par la police de Montréal n’a cessé d’augmenter au cours des quatre dernières années. Il a même presque doublé au cours des quatre dernières années.

Voici combien de dossiers de cette nature ont été portés devant les tribunaux par la DPCP :

  • 2020 : 324
  • 2021 : 392
  • 2022 : 456
  • 2023 : 551
  • 2024 : 95 au cours des deux premiers mois (données extraites le 27 février)

A noter que ces chiffres ne représentent que les dossiers retenus pour des poursuites judiciaires. Cela ne prend pas en compte les événements qui n’ont pas été rapportés ou dénoncés, ou qui n’ont pas été traduits en justice.

Parallèlement à ces cas particuliers d’agressions, le SPVM a également enregistré une hausse de tous les événements liés à la violence conjugale sur son territoire. Voici les données que nous avons obtenues qui montrent cette augmentation :

  • 2021 : 5318
  • 2022 : 5721
  • 2023 : 6520
    *Les données partielles pour 2024 ne sont pas disponibles

L’année dernière, plus d’un tiers des cas, soit 2 344 événements, étaient considérés comme des « querelles familiales » dans le registre des violences conjugales.

Ce qui s’en vient : D’une durée de 18 mois, le projet pilote SPVM et DPCP sera déployé dans l’est de l’île de Montréal. Elle pourrait alors être étendue à l’ensemble du territoire. “Il visera, entre autres, à offrir des formations spécifiques aux personnels de police des commissariats de quartier et des unités de police judiciaire de l’est de la métropole, ainsi qu’aux procureurs de la DPCP et de certains organismes partenaires”, précise-t-on dans la déclaration. des deux organisations.

Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de Montréal fera également partie du projet. De plus, il est attendu que toutes les parties impliquées, y compris les victimes, reçoivent des informations sur les différents symptômes pouvant survenir dans les heures et les jours suivant une strangulation.

Au cas où vous ne le sauriez pas : Étouffer, étouffer ou étrangler une personne sont tous des actes qui entrent dans la catégorie « Agression armée ou infliction de lésions corporelles » du Code criminel canadien. Plus concrètement, il s’agit d’actes criminels passibles de « jusqu’à dix ans d’emprisonnement », comme le précise le site Internet du gouvernement fédéral.

Il convient également de noter que ce type de crime peut également entraîner la mort de la victime. « Des études démontrent que lorsqu’une personne tente d’étrangler son partenaire intime, il y a une augmentation significative du risque que la victime soit tuée par cette même personne dans le futur », souligne le SPVM dans son communiqué.

On rappelle à toute personne victime de violence ou qui connaît une personne en détresse que plusieurs ressources existent, comme SOS violence conjugale (1 800 363-9010).

 
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