Le service de remplacement, « un outil pour les agriculteurs » depuis cinquante ans

Le service de remplacement, « un outil pour les agriculteurs » depuis cinquante ans
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Le service de remplacement a fêté ses 50 ans en 2023. « À l’origine, l’association a été créée pour permettre aux agriculteurs de prendre un peu de temps libre », rappelle Magali Giraudon, sa dirigeante. Aujourd’hui avant…

Le service de remplacement a fêté ses 50 ans en 2023. « À l’origine, l’association a été créée pour permettre aux agriculteurs de prendre un peu de temps libre », rappelle Magali Giraudon, sa dirigeante. Aujourd’hui présidée par Daniel Cerato, agriculteur à Nérac, elle compte 404 adhérents (agriculteurs individuels, Gaec…) pour 339 salariés de remplacement. « Beaucoup s’y joignent par précaution. » L’année dernière, 257 agriculteurs ont été remplacés. L’association est agréée d’utilité sociale par la préfecture.

« Nous avons battu des records ! » », selon Magali Giraudon. En effet, si dans les années typiques 27 000 à 30 000 heures sont dispensées, « en 2023 nous serons proches des 47 000 heures ». Avec une dominante : les remplacements de congés maternité ou paternité. Ce dernier est en effet passé de 11 à 21 jours. « Il est financé principalement par la MSA », précise l’animateur.

Fidéliser les employés

L’autre élément important du remplacement des heures est le congé. « Ce sont principalement les éleveurs qui le prennent, car prendre soin des animaux est une fonction quotidienne. » Enfin, l’association intervient pour remplacer les agriculteurs en cas d’épuisement professionnel. « Nous sommes un outil pour remédier à cela. Mais surtout pour vous permettre de prendre des vacances avant d’y arriver », souligne Magali Giraudon.

Tous les départements disposent d’un service de remplacement. Mais celui du Lot-et-Garonne a une particularité : « Nous laissons à l’agriculteur le soin de choisir son remplaçant. Souvent, il préfère connaître la personne à qui il confie sa structure. » Mais, dans ce secteur tendu, les administrateurs souhaiteraient revenir à la sectorisation géographique, « pour embaucher un remplaçant sur plusieurs exploitations et les fidéliser ».

Un autre projet, développer le remplacement des tâches administratives. « Nous intervenons en effet dans la production, la vente et l’administration. » Déjà, un employé s’occupe de ces tâches dans trois fermes.

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