la seule compétition de pêche en kayak d’eau douce dans le Lot

la seule compétition de pêche en kayak d’eau douce dans le Lot
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l’essentiel
Le 16 juin prochain, place à la deuxième édition du Grand de la Vallée de la Dordogne. La seule compétition de pêche en kayak d’eau douce. Cela va se passer dans le Lot, et les inscriptions sont déjà pleines.

« Le Grand Prix de la Vallée de la Dordogne est organisé par l’AAPPMA (Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique) du pays de Souillac. C’est la seule compétition de kayak de pêche en eau douce», se réjouit Luc Matosevic, président de l’association. En général, la pêche en kayak se pratique en mer, dans des régions comme la Normandie ou la Bretagne.

Mais les Souillaguais ont décidé de surfer sur la vague du float tube. Il s’agit d’un siège flottant composé de compartiments gonflables, utilisé pour la pêche récréative en eau douce, que l’utilisateur déplace, pendant la pêche, à l’aide de palmes. Il tourne le dos à sa direction et a de l’eau plus ou moins haute sur les jambes selon la conception et le réglage du siège. « Sur la Dordogne, c’est impossible d’utiliser le float tube, ce n’est pas assez stable, il y a trop de courant. Alors on a tenté l’expérience avec des kayaks ! », glisse Luc Matosevic. La première édition, l’année dernière, a été un énorme succès : 76 concurrents ont tenté l’aventure. Cette année, les inscriptions sont déjà clôturées : avec plus de 90 inscrits, en solo ou en duo. « Il y a des Lotois mais aussi des gars de Vendée, de Charente … Le concept séduit ! poursuit celui qui est également propriétaire de la société « Poissons et Gîtes ».

Truite, brochet ou encore perche

Mais alors, pêche en kayak, quesaco ? « Le principe est simple : on va d’un point A à un point B en canoë. Cette année, nous partons du camping « La Rivière » à Lacave. Nous ferons une halte manger au pied du château du Bastit puis l’arrivée aura lieu en Quercyland, à Souillac”, décrit Luc Matosevic. Un parcours d’une quinzaine de kilomètres. Les participants doivent pêcher tout au long de l’événement. Il y a des commissaires tout au long du chemin. « Les poissons doivent absolument rester vivants. Le pêcheur parvient à le maintenir en vie, dans un filet ou autre… Ensuite, la capture est mesurée par l’un des commissaires. Ils les relâchent immédiatement. A l’arrivée, on additionne la longueur du poisson de l’année dernière qui était de 1,40 mètres avec six poissons. Si quelqu’un attrape dès le départ un brochet de 1,10 mètre, il est presque sûr de gagner ! confie le président de la. ‘AAPPMA du pays de Souillac.

Un jeune Cadurcien fier de sa proie.
Photo fournie par Luc Matosevic

A cette époque, dans l’eau, il sera possible de retrouver des truites, des brochets, des chevesnes, des perches ou encore des barbeaux. Espèce qui mange d’autres poissons en somme. Un détail important puisque lors de la compétition, seule la pêche aux leurres est autorisée. « Nous ne pouvons pas utiliser de mouches ou de vers. Nous utiliserons une imitation d’un petit poisson. En le tournoyant, on l’anime, il nous fait croire que c’est un petit poisson à manger », explique Luc Matosevic. C’est pourquoi, par exemple, il sera très difficile de capturer une carpe puisqu’elle est omnivore et se nourrit notamment de débris végétaux, de mollusques (dont les moules d’eau douce du genre Anodont) et d’autres invertébrés. (larves d’insectes, vers et crustacés).

De gros prix en jeu

Pour ce grand prix, il était possible de s’inscrire en solo ou en duo. La société Copeyre prête pour l’occasion 60 canoës. Mais certains pêcheurs sont bien équipés en kayaks de compétition : les bateaux sont équipés pour cette activité. Certains disposent par exemple de pédales qui permettent au pêcheur de contrôler son canot tout en ayant les mains libres pour pêcher. Pour assurer la logistique de cet événement, 25 bénévoles sont sur le pont. Des bateaux de sécurité seront évidemment prêts à secourir les pêcheurs en difficulté.

Lors de la première édition du grand prix.
Photo fournie par Luc Matosevic

De gros prix sont à gagner pour ce grand prix : un voyage en Irlande, deux kayaks, des float tubes et même des cannes à pêche. « Ce sont de très belles récompenses. Et cela ne serait pas possible sans nos partenaires : Edf Hydro, la communauté de communes de Cauvaldor ou encore la fédération de pêche… », conclut le président de l’AAPPMA du Pays de Souillac.

 
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