Le nouveau projet « Pau Billère Handball », présenté ce lundi en conférence de presse, comporte des ambitions sportives montantes. Et pour ce faire, un budget augmente également, de 1,3 million à 1,5 million d’euros, pour le secteur professionnel uniquement (le budget de l’association s’élève à 250 000 €).
Ayant connu une montée en D1 dans les années 2010 suivie, quelques saisons plus tard, d’une descente en 3e division, les dirigeants étaient bien conscients de l’importance de se donner les moyens de leurs ambitions, sous peine de connaître un nouveau naufrage.
Le club pro du BHB devient Pau Billère Handball
Ce changement d’identité doit renforcer la dimension nationale du club. Elle s’accompagne d’une ouverture de capital. Côté sportif, le projet pour la saison prochaine sera d’atteindre les play-offs.
« Il y a cinq ans, l’association était endettée, le club devait se relever de la relégation en N1. C’est alors que nous avons décidé de créer une SAS dédiée au secteur professionnel. Nous avons structuré le club et nous sommes passés de 200 000 € de dette à la création de fonds propres de 200 000 € », résume Julien Olek, directeur général.
Un budget de 1,3 à 1,5 million d’euros
Fort de cet équilibre qui lui a permis d’échapper aux fourchettes caudines du gendarme financier de la Ligue nationale de handball, le club a, là aussi, décidé de faire un pas en avant. Pour la saison prochaine, il augmentera donc son budget de 200 000 €.
C’est grâce à l’ouverture de son capital à 8 nouveaux associés – pour passer de 12 à 20. « Trois associés sont locaux, les autres sont nationaux, ils sont à Paris, Bordeaux, Lyon », assure Julien Olek. Le club espère également que sa nouvelle identité – nationale et enracinée – attirera également de nouveaux partenaires.
L’augmentation du budget s’explique notamment par l’augmentation prévisible de la masse salariale, le club recrutant quelques grands noms du handball français.
Ambition des barrages et plus encore
La saison prochaine, le Pau Billère Handball verra l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Rares Fortuneanu (ex-entraîneur de Saint Raphaël, D1), mais aussi de l’ancien gardien de Billère Arnaud Tabarand qui brille depuis plusieurs saisons en Staligue ou encore d’un autre joueur de l’élite, l’arrière Alexa Kolakovic (Chartres, D1).
« Notre objectif sera de disputer les play-offs », présente le directeur du club. Cette saison, Billère ne visait pas si haut. Juste un top 8. Avant ses deux dernières rencontres, l’équipe pro est classée 9ème du championnat de 2ème division (sur 16).
Les play-offs, avec l’idée de revenir un jour en première division, mais dans de bonnes conditions. « Pour bien faire, il faudrait augmenter le budget de 200 000 à 300 000 euros chaque année », estime le président Christian Laffitte. On sait que pour exister en Starligue aujourd’hui, il faut atteindre un budget de deux millions d’euros, et pour nous selon moi c’est faisable d’ici deux ans. Toulouse, qui est aux portes de l’Europe, c’est 3,5 millions d’euros. C’est un budget réalisable. »
