De plus en plus de communes s’élèvent contre les panneaux photovoltaïques

De plus en plus de communes s’élèvent contre les panneaux photovoltaïques
De plus en plus de communes s’élèvent contre les panneaux photovoltaïques

Partout en France, les projets d’installation de panneaux photovoltaïques fleurissent et suscitent de plus en plus de mécontentements auprès des communes. Le Lot-et-Garonne n’est pas en reste.

Régulièrement, l’installation de panneaux photovoltaïques est dans le viseur des associations locales. Depuis plusieurs jours, les habitants de Hautefage-la-Tour se mobilisent contre l’installation de panneaux sur le plateau de Saint-Just, qui fait partie du village.

Le projet couvrirait 19 hectares de terres agricoles en activité. Cette perspective a déclenché la colère du collectif Saint-Just Environnement. Fraîchement créée, l’association a rapidement réagi en mettant en ligne une pétition.

Impact patrimonial, dévalorisation immobilière, nuisances visuelles

En 2021, la commune de Hautefage a voté contre le projet photovoltaïque, et de nombreux riverains s’y étaient déjà opposés. Paradoxalement, alors que l’énergie photovoltaïque est utilisée comme barrière contre la pollution, l’association Saint-Just Environnement se plaint de « l’impact patrimonial à l’entrée de notre vallée, une dévaluation considérable des valeurs foncières, et une nuisance visuelle importante compte tenu de la proximité des habitations ». . Pour eux, cette industrialisation des terres mettrait en péril tout un espace agricole.

« Globalement, le site présente une grande richesse, à travers sa faune et sa flore, la beauté de son patrimoine, ses sentiers de randonnée, et l’église Saint-Just classée monument historique », rappelle le collectif dans sa pétition. L’association ne s’estime pas hostile aux énergies renouvelables, mais selon elle, ce type d’installation est fait pour les zones industrielles ou urbanisées, pas pour les espaces agricoles ou naturels. C’est le cœur du problème pour les citoyens. Il faut laisser tranquille les espaces verts et orienter ces solutions écologiques là où la pollution est plus présente.

Agriculteurs et propriétaires contre résidents locaux ?

Et le cas est loin d’être isolé. Depuis la mi-avril, un collectif culturel de Montaut, dans le quartier de Villeneuve-sur-Lot, s’insurge contre l’installation de panneaux photovoltaïques sur le terrain qu’il utilise pour les répétitions de ses spectacles. Au-delà de leur lutte contre l’installation de ces panneaux, ils voudraient imposer un cadre aux financiers, quitte à aller jusqu’à la ZAD. Toujours en avril, à Laplume, une productrice de noix envisage d’installer des panneaux sur le toit de son hangar. Après une récolte inférieure à ses quantités habituelles, elle estime que c’est le meilleur moyen de protéger ses cultures. Mais les riverains dénoncent une « pollution visuelle ». Les propriétaires du Château Lassalle craignent la baisse de la valeur de leur propriété.

Agriculteurs et propriétaires fonciers contre résidents ? Selon le secrétaire d’un collectif local, il s’agirait d’un raccourci un peu trop simple. « Il faut bien sûr développer les énergies renouvelables, mais autant les placer là où le paysage est déjà transformé ! proteste-t-elle. « Ce n’est que mon avis, mais il me semble que la plupart du temps, les entreprises profitent du sort des agriculteurs en difficulté. Ils proposent de leur payer un loyer en échange de leurs terres. Ces groupes vantent les enseignes produites en France, mais en nous renseignant auprès de notre association, nous avons découvert que les composants viennent majoritairement de l’étranger… Où est le caractère écologique dans ce cas ?

 
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