Le Festival international du film documentaire « Les Révoltés du monde » entame sa 8ème édition en Martinique

Le Festival international du film documentaire « Les Révoltés du monde » entame sa 8ème édition en Martinique
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Du 24 avril au 4 mai, 13 nouveaux documentaires seront présentés au Palais des Congrès de Madiana pour la 8ème édition du Festival International du Film Documentaire de Martinique intitulé « Les Révoltés du monde » de l’association Protéa.

Le festival Révoltés du monde débute le jeudi 25 avril 2024 à 19h avec le film, « Un courage supplémentaire » réalisé par Billy Touré et Laurent Chevalier.

C’est l’histoire des handicapés qui vivaient dans les rues de Conakry, capitale de la Guinée. Ils décident de gagner dignement leur vie en pratiquant la musique. C’était leur façon de s’intégrer socialement.

Le vendredi 26 avril, le réalisateur Mathieu Glissant présente son film, « Vichy aux colonies ».

Dans cette soirée dense et riche, il y a aussi la projection du film « Éloi Machoro », parcours d’un combattant. C’est le combat d’un ancien enseignant kanak, pour l’indépendance de son pays, la Nouvelle-Calédonie (Kanaky, pour les indépendantistes).

Après « Congo-Océan : un chemin de fer et du sang », évoque le projet de construction par le colonisateur français de plus de 500 km de voie ferrée pour relier Brazzaville au port de Pointe-Noire.

Les travailleurs africains doivent travailler gratuitement dans des conditions inhumaines sur ce projet. Plus de 20 000 d’entre eux sont morts sur le chantier.

La soirée se termine par le film de la réalisatrice Martine Delumeau, « Paris au temps du bal nègre ». Ce documentaire retrace le bal antillais à Paris dans les années folles. Le réalisateur part à la recherche d’Antillais partis en pour chercher du travail.

Le samedi 27 avril, les projections débuteront à 14h avec «La révolte des servantes». C’est l’histoire du combat des femmes qui travaillent dans les hôtels parisiens.

En 2019, lors d’une grève qui a duré 22 mois, les femmes de ménage se sont battues contre les conditions de travail dans le groupe Accor.

Le réalisateur du film est Thibeault Férié. Rachel Kéké, l’une des femmes du documentaire, est désormais députée du Val-de-Marne.

« Grande Soeur de Koromoousso » revient sur la vie et les combats des femmes d’Afrique de l’Ouest victimes de mutilations génitales.

« La lumière des femmes » c’est l’histoire de villages isolés sans électricité situés entre le Sénégal et la Mauritanie.

Lorsqu’une organisation non gouvernementale propose uniquement aux femmes une formation à l’utilisation de l’énergie solaire, les hommes résistent car la formation se déroule loin des villages. Les femmes décident de braver l’interdit.

La dernière projection de la soirée est « Petit Richard : je suis tout ». Le film, hors compétition, retrace la vie compliquée du roi du rock’n’roll.

Le dernier jour du festival est le dimanche 28 avril avec des projections de 4 films.

« Fanon intemporel : décolonial et universel », un film hors compétition qui évoque la pensée et le travail de Frantz Fanon, psychiatre, dissident, essayiste, martiniquais d’origine, algérien de cœur et d’adoption.

« Nounou blanche, enfant noir » revient sur l’histoire des 70 000 enfants d’Afrique de l’Ouest placés dans des familles d’accueil en Angleterre entre 1955 et 1995.

Le documentaire suit le parcours d’un groupe d’enfants nigérians qui vivaient dans des foyers en Angleterre dans les années 1970.

« Le roman de Lula » revient sur le destin extraordinaire de Luiz Ignacio Lula, le président du Brésil.

Le film “Lázaro et le requin” clôture cette 8ème édition du festival. Ce documentaire William Sabourin O’Reilly a été tourné à Santiago de Cuba. Les pénuries de toutes sortes sont le décor du film sur les préparatifs du carnaval et du concours de congas.

Chaque quartier possède sa propre formation, ses danseurs et ses musiciens. À Los Hoyos, Lazaro rend hommage aux 500 ans de sa ville autrefois prospère.

Selon le principe habituel, chaque projection est suivie d’un débat avec des réalisateurs et des spécialistes.

Le prix spécial du jury, rebaptisé prix Gérard Guillaume, le prix du jury des jeunes, le prix du meilleur film caribéen et le prix du public concernent les 10 films en compétition.

Des dépistages sont également prévus dans 14 communes de Martinique, dans les écoles et au centre pénitentiaire de Ducos.

 
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