un cuisinier jugé pour introduction de drogue dans une prison de Dordogne

un cuisinier jugé pour introduction de drogue dans une prison de Dordogne
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Un homme de 50 ans, cuisinier au centre de rétention de Neuvic (Dordogne) depuis décembre 2022, était jugé en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Périgueux, ce vendredi 12 avril, pour trafic de stupéfiants, aux côtés de trois détenus de la prison.

Il se rendait à son entretien de licenciement pour faute grave (sans rapport avec la traite…

Un homme de 50 ans, cuisinier au centre de rétention de Neuvic (Dordogne) depuis décembre 2022, était jugé en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Périgueux, ce vendredi 12 avril, pour trafic de stupéfiants, aux côtés de trois détenus de la prison.

Il se rendait à son entretien de licenciement pour faute grave (sans lien avec la traite) lorsqu’il a été contrôlé par les gendarmes, lundi 8 avril, au rond-point de la prison. La police a trouvé 334 grammes de résine de cannabis et un peu moins de 15 grammes d’herbe dans un sac posé sur la banquette arrière.

Lors de sa garde à vue, le cuisinier, consommateur régulier de cocaïne, a fini par admettre avoir été abordé par l’un des détenus, qui purge depuis sa peine pour récidive trafic de drogue avec bracelet électronique à Limoges (Haute-Vienne), pour introduire des stupéfiants dans la prison. Endetté, le quinquagénaire, au casier judiciaire vierge, a accepté. Lors de l’audience, il a déclaré avoir pris la parole parce qu’il avait “peur de représailles” de la part du sponsor, car il avait jeté une livraison depuis sa voiture après avoir craint un contrôle routier.

150 à 200 euros par livraison

Entre juin 2023 et février 2024 (il était en arrêt maladie depuis début mars), le cuisinier aurait effectué une dizaine de livraisons de « trois ou quatre gaufrettes de 100 grammes à chaque fois ». A deux reprises, il a également transmis « deux olives de six, sept grammes de cocaïne ». Tout ça pour un instant de 50 euros par assiette, soit 150 ou 200 euros par livraison. Il a récupéré la marchandise la veille à différents endroits autour de Mussidan.

Lorsque le président du tribunal lui a demandé comment il avait introduit la drogue, l’accusé a simplement répondu : « Je les ai mis dans les poches de ma veste, ça ne me dit rien. » « Ne vous demande-t-on pas de vider vos poches ? », interroge-t-elle. ” Non. “

Quant aux produits retrouvés lors de son interpellation, le prévenu affirme avoir « oublié » qu’ils se trouvaient dans sa voiture et que la livraison devait s’effectuer plus tard dans la soirée, à l’endroit où il les avait récupérés, et non les mettre dans prison.

Deux détenus libérés

Lors de sa garde à vue, il a également nommé deux détenus, dont l’un travaillait en cuisine et l’autre un assistant, à qui il a remis la marchandise, selon lui, dans une pièce proche des cuisines. Ces derniers, présents à l’audience, ont nié les faits et, faute de preuves concrètes, ont été acquittés par le tribunal.

Le cuisinier a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis de deux ans (trois ans avaient été requis). Il a été incarcéré après l’audience à la maison d’arrêt de Périgueux. L’homme soupçonné d’en être l’instigateur a été condamné à deux ans de prison (contre quatre ans requis), qu’il purgera à la prison de Limoges.

 
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