C’était la 4ème édition du Plastic Challenge. Plus de 700 personnes ont relevé le défi de nettoyer cinq plages de la région brestoise. Equipés de gants et de sacs poubelles, ils ont ramassé tous les déchets, des plus gros aux plus petits. Pollution plastique omniprésente.
Organisé par Océaonopolis Acts, le « Plastic Challenge – 2 heures pour l’Océan » avait pour objectif de rassembler ce samedi 16 mars 500 participants sur plusieurs sites de la rade de Brest, avec un objectif de 500 kg de déchets à collecter. En effet, plus de 700 personnes se sont mobilisées pour retrouver le moindre morceau de plastique sur les plages.
Cinq plages ont été touchées : la plage du Moulin Blanc, la plage du Passage à Camfrout-Le Relecq Kerhuon, la plage du Passage à Plougastel, la Marina du Château et la plage des 4 Pompes.
Durant deux heures de leur temps, ces 700 ambassadeurs de la mer d’une journée ont collecté des morceaux de plastique venus de la terre et rejetés par l’océan, le plus souvent déchiquetés. Une collecte élargie par le tri et la sensibilisation à cette pollution plastique grâce aux nombreuses associations impliquées dans cette action citoyenne majeure.
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Poussés par le vent et les récentes marées hautes, de nombreux déchets se sont accumulés et coincés dans les rochers qui bordent la plage. Il faut grimper et fouiller pour les faire sortir.
Je ne pensais pas qu’il y en aurait autant. Quand vous regardez la plage superficiellement, vous pensez en fait qu’elle a l’air propre. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’il y a en fait beaucoup de petits déchets, des petits morceaux de plastique, qui mettront du temps à se dégrader.
Un collecteur de plastique pour une journée
Mais il n’y a pas que dans les roches que l’on trouve du plastique. En regardant de très près, parmi les algues et coquillages, et la ligne de mer, on trouve également de très petits morceaux de plastique. Pollution moins visible, mais tout aussi présente et toxique pour la faune marine.
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Et le plastique se niche parfois là où on ne s’en doute pas, comme l’explique ce samedi Aurélie, bénévole de l’association Surf Rider Foundation, aux jeunes collectionneurs qui lui rapportent des morceaux de planches. « Vous voyez ces planches avec de la peinture, c’est du bois qui a été transformé. Il a été traité, c’est donc à la fois une pollution chimique et plastique quand on voit les résidus de peinture. Il est donc intéressant de collecter ce bois, car c’est un déchet.
Selon le ministère de la Transition écologique, 80 % des déchets retrouvés sur le littoral proviennent de la terre et des activités humaines et 75 % d’entre eux sont des déchets plastiques. Une fois absorbés par l’océan, les plastiques se dégradent, se propagent jusque dans les fosses abyssales et nuisent à tous les organismes marins.
Ce samedi 16 mars, 1 200 kg de déchets plastiques ont été collectés en deux heures sur ces cinq plages brestoises.