la justice ne restituera pas sa voiture, pièce maîtresse d’un réseau de blanchiment d’argent

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Par Éditorial Seine-Saint-Denis
Publié le

28 avril 24 à 7h14

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Il ne lui restera donc « plus rien ». Une quinquagénaire de Bondy (Seine-Saint-Denis) a demandé jeudi 7 mars 2024 à la cour d’appel de Rennes la restitution de la Ford Focus qui lui avait été confisquée par la justice après enquête pour association de malfaiteurs qui a pris pour cible sa compagne, son fils et son gendre. Ces derniers étaient soupçonnés d’avoir monté un “Hawala” pour blanchir des millions d’euros d’argent sale.

Le 17 avril 2024, le tribunal rend son avis : se conformant aux réquisitions de l’avocat général, il rejette la demande de Fatima X. et « confirme » la confiscation de la voiture.

Un véhicule au rôle central dans le « système »

L’enquête a débuté le 15 juin 2017, à Saint-Maurice-Colombier (Doubs), avec l’arrestation de « deux Libanais » résidant en Allemagne : « un million d’euros » avait été retrouvé « dans une cache » de leur Audi A6. Les investigations se sont concentrées sur le compagnon de Fatima X., présenté comme étant « au cœur » de cette « structure importante », pour les besoins de laquelle son mari, Dragan X., utilisait souvent la célèbre Ford Focus.

Le « clan » familial aurait ainsi généré « 27 millions d’euros », dont il aurait lui-même perçu « 845 000 euros » de commissions : pas moins de « 164 clients potentiels » avaient été identifiés dans cette « hawala », un transfert de fonds informel. réseau en dehors des circuits bancaires traditionnels.

Voiture et accessoires définitivement confisqués

Le « rouage central » de ce système international de blanchiment d’argent sale a été arrêté le 4 décembre 2018. Sa compagne – qui est toujours en relation avec lui et qui est inconnue de la justice – s’accroche donc aujourd’hui. de manière quelque peu dérisoire » à la restitution de ce « pauvre véhicule » d’une valeur de 7 200 euros, selon son avocat.

La procureure générale a rappelé de son côté que le document d’immatriculation exhibé par Fatima X. « ne constitue pas un titre de propriété ». Par ailleurs, son compagnon avait « un usage tout à fait régulier » de la voiture pour ses activités criminelles et « ajoutait régulièrement de l’argent sur le compte joint » de leur couple.

La cour d’appel de Rennes a donc « confirmé » la confiscation de la voiture, mais aussi celle de ses « pièces accessoires », comme sa carte grise et ses clés de contact.

/GF et CB (PressPepper)

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