La tempête tropicale Beryl, qui se trouvait ce samedi à quelque 1.200 km au sud-est des Antilles, a désormais été classée ouragan par les autorités météorologiques américaines. Il devrait se renforcer pour atteindre la force d’un ouragan majeur avant de passer sur ces îles, aussi appelées Petites Antilles, entre dimanche soir et lundi, a indiqué dans un bulletin samedi soir le National Hurricane Center (NHC) de Miami (Etats-Unis). .
Selon le NHC, « Les vents maximaux sont d’environ 100 km/h avec des rafales en altitude plus fortes ». Une veille d’ouragan est en vigueur pour les îles de la Barbade, de Sainte-Lucie, de Saint-Vincent-et-les Grenadines et de Grenade, tandis qu’une veille de tempête tropicale est en vigueur pour la Martinique, la Dominique et Tobago.
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Un ouragan majeur équivaut à un ouragan de catégorie 3 ou supérieure, avec des vents atteignant 178 km/h. Selon les experts, un tel phénomène aussi précoce dans la saison des ouragans – qui s’étend de début juin à fin novembre aux Etats-Unis – serait très rare.
Le préfet de la Martinique a mis en veille dès vendredi le centre opérationnel départemental de l’île, territoire français le plus menacé par la trajectoire probable de l’ouragan, a annoncé son cabinet.
Une intense saison cyclonique en perspective
Météo France predicts the phenomenon’s passage « sur les Petites Antilles, entre Tobago pour l’île la plus au sud et le sud de la Martinique pour l’île la plus au nord » entre lundi et mardi prochain. « Il est déjà très probable que l’état de la mer soit très agité dès dimanche soir, et particulièrement dans la journée de lundi », ont anticipé les services de l’Etat français en Martinique. Des vagues de 5 mètres sont ainsi attendues dans le canal de Sainte-Lucie, au sud de l’île française.
Béryl est le deuxième phénomène tropical nommé depuis début juin dans le bassin atlantique. La saison cyclonique 2024 est annoncée par Météo France comme « une des années les plus intenses » à ce sujet. La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a également prévu une saison extraordinaire à la fin du mois de mai, prédisant la possibilité de quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus.
Ces prévisions sont notamment liées au développement attendu du phénomène météorologique La Nina dans un futur proche, ainsi qu’à des températures très élevées dans l’océan Atlantique, précise la NOAA.
Le réchauffement climatique rend les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les ouragans, plus fréquents et plus dévastateurs.
