La malchance d’Emmanuel Macron

La malchance d’Emmanuel Macron
La malchance d’Emmanuel Macron

Le président français a été largement critiqué depuis la dissolution de l’Assemblée nationale française annoncée dimanche.

Le monde révèle cette petite phrase du chef de l’État prononcée le lendemain lors des commémorations du massacre d’Oradour-sur-Glane : « Je suis ravi, j’ai lancé ma grenade non épinglée sur leurs jambes, maintenant on verra comment ils s’en sortent. »

Pour le quotidien français, Emmanuel Macron a toujours « laissait entendre qu’il méprisait la politique et ses représentants, lui qui n’a jamais été élu avant d’arriver à l’Élysée »… sauf que le président « il s’est peut-être pris au piège » selon le journal parisien.

Chez les macronistes, « l’esprit de défaite est dans toutes les têtes ».

Analyse de Libérer qui fait parler les dirigeants du pouvoir – » nous allons être la minorité relative » a déclaré un conseiller ministériel. Une autre redoute pour se retrouver à la troisième place derrière le Nouveau Front Populaire. »

Dans AvisConcernant les élections législatives anticipées, nous jugeons que « Ce moment de vérité pue le mensonge « . Le journal conservateur fustige “Les apprentis sorciers de l’Élysée ” OMS ” continuer à soutenir [que la clarté des choix naîtra de la confusion actuelle] « . Le journal voit « Un autre scénario se dessine, plus proche du chaos que de la clarification « . Avis redoute « la disparition des partis de gouvernement dévorés par les extrémistes » », avec, à droite, « le dépeçage de la famille gaulliste par le Rassemblement national “, et à gauche, ” la victoire d’une stratégie pro-Gaza » de France Insoumise.

« Chaos », « Casino » : la presse étrangère écrase Emmanuel Macron

La Tribune de Genève revient à ” chaos politique en France » depuis l’annonce de la dissolution, entre « recomposition de la droite ” dur, ” accord politique à gauche ” Et ” discordances dans le camp présidentiel » – le quotidien suisse rapporte les propos de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe pour qui « la dissolution a suscité l’étonnement et parfois peut-être la colère »… L’ancien chef du gouvernement du premier quinquennat espère recomposer » une nouvelle majorité parlementaire et non présidentielle « . ” Les mots sont durs, avec désinvolture. » Pour La Tribune de Genève.

Le gardien fustige son côté” Roulette russe », et cite des dirigeants du parti centriste français qui ne dorment plus depuis dimanche dernier. Même métaphore dans L’économiste qui pose ce diagnostic dans un article ironique intitulé « Charlemagne Casino Europe » : « le président français montre tous les signes d’un joueur compulsif qui pense qu’une mauvaise passe peut être réparée avec un dernier coup de dés »…

En parlant de paris, le courrier quotidien voir « comment les marchés financiers internationaux ont été désorientés depuis la convocation des élections législatives anticipées » en France, avec les baisses conjuguées du CAC 40 et du Footsie suite à l’annonce d’Emmanuel Macron.

La France est au bord de quelque chose de terrifiant »

LE New York Times mentionne le « des risques » généré par la décision d’Emmanuel Macron dont « la popularité est encore inférieure à celle du président américain Joe Biden “, notamment ” l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir et la perspective de remettre les clés d’un parti fondé par un ancien Waffen SS « . LE New York Times cependant, les juges il n’est pas improbable que le Rassemblement National sorte du pouvoir affaibli à l’approche de l’élection présidentielle de 2027 « .

Bloomberg pour sa part, il qualifie le chef de l’État de « chiffre diminué », et raconte comment « Emmanuel Macron n’a eu qu’un seul face-à-face lors du G7 avec le Canadien Justin Trudeau « . ” Deux dirigeants européens ont également déclaré à Emmanuel Macron que la dissolution présentait des risques pour l’ensemble de l’Europe. “, selon Bloomberg.

Cohabitation tendue avec Giorgia Meloni

Plusieurs gros titres de la presse italienne et française mettent l’accent sur l’embarras visible entre le chef de l’Etat français et le président du Conseil italien lors du dîner de gala du G7 jeudi soir. Après avoir salué le président de la République italienne, Emmanuel Macron se dirige vers Giorgia Meloni, le regard sombre, qui desserre à peine la mâchoire alors que le président français vient de lui donner un baiser glacial.

Résultat, dire Le Monde, l’absence de mention du droit à l’avortement dans le communiqué final du sommet de Bari “…une omission” recherché par l’Italie.Ce qui a provoqué un échange d’armes inhabituel » lors d’un tel événement, selon le journal français.

 
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