La CEA et la CEEAC unissent leurs efforts pour l’industrialisation régionale

La CEA et la CEEAC unissent leurs efforts pour l’industrialisation régionale
La CEA et la CEEAC unissent leurs efforts pour l’industrialisation régionale

Les deux institutions s’engagent à transformer les ressources naturelles de la sous-région en produits à forte valeur ajoutée en développant les chaînes de valeur industrielles régionales.

La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont réaffirmé leur détermination commune à promouvoir l’industrialisation et l’intégration économique régionale en Afrique centrale. Cette ambition a été réitérée lors de la visite de l’Ambassadeur Gilberto Da Piedade Verissimo, Président de la Commission de la CEEAC, au bureau sous-régional de la CEA à Yaoundé, selon un communiqué reçu jeudi.

Les échanges entre les équipes techniques ont mis en évidence que la transformation des abondantes ressources naturelles de la sous-région en produits manufacturés constitue une voie essentielle vers la diversification et l’intégration de l’économie. Jean Luc Mastaki Namegabe, directeur du bureau sous-régional de la CEA, a précisé que le Consensus de Douala adopté en 2017 reste la feuille de route, ajoutant que la valorisation locale des matières premières à travers les chaînes de valeur régionales renforcera l’intégration.

Dans cette optique, la CEA a développé des outils tels que le Plan Directeur d’Industrialisation et de Diversification Economique de l’Afrique Centrale (PDIDE-AC) qui identifie les Zones Economiques Spéciales de Nouvelle Génération comme leviers de création de valeur ajoutée. local, encourager le contenu local et transférer les compétences industrielles.

Jean Luc Mastaki Namegabe a évoqué l’intérêt de capitaliser sur l’expérience pilote entre la RDC et la Zambie pour promouvoir les chaînes de valeur transfrontalières prioritaires, telles que le bois, les mines, l’agroalimentaire et le pétrole. L’Ambassadeur Verissimo a salué cette approche, soulignant la nécessité d’une infrastructure adéquate. Il a précisé que la CEA sera appelée à contribuer à l’évaluation de l’état des infrastructures et à revoir la mise en œuvre du Plan Directeur des Transports en Afrique Centrale.

Les partenaires ont également exploré des financements innovants, notamment en mobilisant des financements verts et en valorisant le capital naturel pour les économies forestières du bassin du Congo. Selon la CEA, une meilleure comptabilisation des services écosystémiques permettra à ces pays de plaider en faveur de davantage de ressources consacrées à l’industrialisation durable.

Adama Coulibaly de la CEA a souligné que ce dialogue renforce les liens créés en 40 ans de partenariat et que cet anniversaire est une opportunité pour consolider les efforts pour l’avenir de l’intégration économique centrafricaine.

 
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