Quel arbre choisir ?
Si vous êtes un des premiers à installer votre arbre, évitez les épicéas qui perdent rapidement leurs aiguilles. Ils ont l’avantage de sentir plus fort que les autres espèces, mais ils seront complètement nus d’ici Noël. Optez pour un Nordmann, la variété la plus robuste. Ne lui coupez pas non plus la tête, il dépérira beaucoup plus vite. Et si vous souhaitez le conserver plus longtemps, optez pour un arbre en pot. « Mais cela ne représente que 5 % du marché », indique ce producteur ardennais. Pour le Nordmann plus résistant, cela n’est pas justifié, sauf si vous souhaitez le replanter. Difficile de trouver un arbre naturel pour le moment. « La saison ne démarre vraiment que fin novembre. Les gens n’attendent plus la Saint-Nicolas. Ils veulent en profiter plus longtemps et n’hésitent pas à dépenser un peu plus pour avoir un bel arbre.
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Conseils pour le conserver au mieux
Pour éviter d’avoir un sapin fané le soir du Nouvel An, n’apportez pas le sapin directement dans la maison après l’avoir acheté. L’idéal est de le laisser dans un endroit frais, comme la cave ou le garage pendant 48 heures. Sinon, le choc thermique avec nos intérieurs souvent très chauffés est trop important. Le deuxième conseil à suivre est de ne pas placer l’arbre à côté de la fenêtre. Ne le placez pas non plus près du radiateur, cette créature habituée au grand froid ne supporte pas la chaleur. Si vous disposez d’un chauffage au sol, le mieux est d’isoler l’emplacement de l’arbre, pour éviter qu’il capte cette chaleur…
Et l’artificiel ?
Pour ceux qui ont déjà installé leur sapin, le choix se fait assez rapidement. A défaut de voir les arbres déjà présents sur le marché, ils doivent se rabattre sur une version artificielle. Pas très écologique ? Selon Bart Muys, professeur à l’Université de Louvain, il n’y a pas de discussion possible entre un arbre en PVC provenant de pays asiatiques et un épicéa. “Vous devez conserver votre arbre artificiel pendant au moins vingt ans avant que son empreinte carbone ne devienne inférieure à celle d’un arbre réel.a-t-il confié à nos confrères du Nieuwsblad. Et pour cause, une étude réalisée au Canada en 2009 montrait qu’un sapin de Noël artificiel émettait l’équivalent de 8,1 kg de CO2 pour sa production et son transport, contre seulement 3,1 kg pour un sapin naturel.
Et les prix ?
Cette année, tout comme en 2023, les pluies abondantes qui se sont abattues sur le pays ont favorisé la croissance des sapins. La qualité sera exceptionnelle, tout comme l’année dernière. Pour la plus grande joie des producteurs qui ont connu une année 2022 noire avec une forte baisse des ventes. Mais après avoir absorbé la hausse des coûts de production, ils ont été contraints d’augmenter leurs prix de 3 à 5 pour cent l’année dernière. Mais la pluie n’a pas seulement favorisé la croissance des sapins, elle a aussi rendu plus difficile le travail des pépiniéristes. En effet, les sols gorgés d’eau ont ralenti les travaux en forêt, nécessitant davantage d’heures pour entretenir les cultures. Cependant, cette main d’œuvre a un coût que les producteurs devront répercuter. Les prix devraient à nouveau augmenter d’environ 5 %. Mais quand on aime, on ne compte pas…