Menacé de rétrogradation en Ligue 2, l’Olympique Lyonnais va devoir rassurer la DNCG dans les prochains mois. Tout dépendra des revenus enregistrés au niveau de la holding de John Textor.
Avant la 12e journée de Ligue 1 et le déplacement à Reims samedi soir, l’entraîneur Pierre Sage et ses hommes parviennent à rester concentrés sur le terrain. La situation à l’Olympique Lyonnais est cependant préoccupante. Suite à son passage devant la DNCG, le club rhodanien a été rétrogradé en Ligue 2 par mesure conservatoire. L’organisme de surveillance financière n’a pas validé le plan présenté par John Textor pour combler le déficit. Il faut dire que le propriétaire américain, comme l’explique le spécialiste Mathieu Carrée, mise tout sur les revenus futurs de sa holding.
Pourquoi l’OL inquiète la DNCG
« Il y a des chiffres qui ont été publiés par la direction de l’Olympique Lyonnais il y a quelques jours et qui indiquent que, si l’on regarde les chiffres au 30 juin 2024, il y a 165 millions d’euros de dettes qui seront à payer d’ici le 30 juin. , 2025. C’est certaina rappelé le commissaire aux comptes sur RMC. Ce que l’on voit dans les chiffres annoncés pour 2023-2024, c’est que l’activité de l’Olympique Lyonnais, ses opérations Football, ont permis de générer 7 millions d’euros de cash. Le problème est surtout là, c’est qu’aujourd’hui si l’on prend seul l’Olympique Lyonnais, il n’a pas les moyens de rembourser sa dette à court terme. »
« La DNCG vérifiera que le club est en mesure de rembourser ses dettes au cours de l’année à venir. Et dans ce cas-ci, ce n’est pas le cas.prévint le comptable. (…) Dans ce type de situation, lorsque la société exploitante n’est pas en mesure de rembourser ses dettes, on regarde si l’actionnaire, la maison mère, sera en mesure de soutenir financièrement la filiale. Dans ce cas, toutes les solutions qui ont été proposées par John Textor à la DNCG reposent uniquement sur le soutien d’Eagle Football Group : l’entrée en bourse, le produit de la vente de joueurs d’autres clubs du Galaxy Eagle, ou encore 40 millions d’euros provenant du produit de la vente de Crystal Palace. » Des arguments impossibles à prendre en compte pour la DNCG.