Sur les traces de Rayan Cherki lors du dernier mercato estival, le PSG a vu les Lyonnais se retourner au dernier moment pour enfin prolonger avec l’OL. Mais face aux difficultés financières des Lyonnais, la pépite tricolore sera de nouveau sur le marché cet hiver. Suffisant pour convaincre Paris de revenir à la charge ?
Lors du dernier mercato estival, le PSG souhaitait attirer Rayan Cherki depuis longtemps. Considéré comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de sa génération, le milieu offensif lyonnais était une priorité pour les dirigeants parisiens, désireux d’insuffler plus de créativité et de jeunesse à leur effectif. Pourtant, alors que les négociations semblaient bien engagées, Cherki a pris tout le monde de court en prolongeant son contrat avec l’Olympique Lyonnais. Une décision qui n’a pas du tout plu aux dirigeants parisiens, Luis Campos en tête, vexé par la tournure des choses.
L’OL en crise, Cherki à vendre
Quelques mois plus tard, la situation a changé. Plongé dans une grave crise financière (et une menace de relégation administrative en Ligue 2 qui se profile pour juin 2025), l’Olympique Lyonnais pourrait être contraint de vendre certains de ses meilleurs éléments cet hiver pour équilibrer ses comptes. Rayan Cherki, dont la valeur marchande reste élevée, devrait donc une nouvelle fois quitter le club. A seulement 20 ans, son talent et sa capacité à évoluer dans plusieurs registres offensifs continuent de susciter l’intérêt des plus grands clubs, et le PSG pourrait être tenté de revenir à la charge.
Le PSG a digéré ?
Pour le PSG, l’arrivée de Cherki aurait du sens. Le profil du jeune joueur s’inscrit parfaitement dans la nouvelle politique parisienne, axée sur le développement de talents prometteurs. Et le profil recherché par Luis Enrique, qui souhaite un ailier supplémentaire pour jouer les jokers de luxe. Reste à savoir si Paris a digéré la fausse note de l’été et si Doha acceptera de changer de position. Furieux en août, Luis Campos laissera-t-il son admiration pour le talent de Cherki l’emporter sur son ressentiment ? Réponse en janvier…
