Alhaji Sarjoh Bah, directeur de la gestion des conflits à la Commission de l’UA, a souligné dans un communiqué que l’Afrique était confrontée à une escalade des conflits dans des régions telles que la Corne de l’Afrique, le Sahel et la République démocratique du Congo.
Un haut responsable de l’Union africaine (UA) a exprimé son inquiétude face à l’escalade des conflits et aux changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique qui menacent les fondements démocratiques et la sécurité de ses États membres.
Un communiqué publié lundi par l’organisme continental citait Alhaji Sarjoh Bah, directeur de la gestion des conflits au Département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la Commission de l’UA, affirmant que « L’Afrique a malheureusement connu une escalade des conflits dans des régions telles que la Corne de l’Afrique, le Sahel et l’est de la République démocratique du Congo. « .
Le directeur a déclaré ces problèmes de sécurité « créer des vides qui sont exploités par les groupes terroristes et les extrémistes violents, tandis que les acteurs extérieurs déstabilisent davantage nos sociétés et entravent notre progression vers une paix durable « .
M. Bah a déclaré que l’UA, face à ces défis, a fourni une assistance essentielle à ses États membres touchés par des conflits pour atténuer les impacts du conflit et de l’instabilité.
Il a appelé à des efforts concertés pour renforcer les initiatives de paix et de sécurité sur le continent, y compris la forte présence de la Force africaine en attente pour répondre aux conflits et aux situations d’urgence sur le continent.
En outre, le directeur a souligné la nécessité urgente de remédier aux effets négatifs des tensions géopolitiques actuelles qui, selon lui, ont encore exacerbé les défis en matière de paix et de sécurité en Afrique.
” Le paysage mondial actuel est marqué par des tensions géopolitiques, des rivalités entre grandes puissances et un ordre international fragmenté. L’Afrique n’est pas à l’abri de ces défis, alors que nous assistons à la montée des menaces transnationales qui mettent à l’épreuve le tissu même de notre architecture de sécurité. », a souligné M. Bah.
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