Riche de la diversité de ses paysages naturels (montagnes, oasis, forêts, désert, plages…), le Maroc offre aux voyageurs nationaux et étrangers la possibilité de vivre des expériences authentiques et durables, notamment à travers une immersion profonde dans les écosystèmes de conservation et dans un soutien actif des communautés locales.
Par ailleurs, le Royaume table sur un essor considérable de l’écotourisme au cours de cet été, notamment avec l’attribution, par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, du label international « Pavillon Bleu » à 27 plages, 4 ports de plaisance et pour la première fois au Maroc, un lac de montagne. Il s’agit des plages de Oued Laou, Essaouira, Arekmane, El Haouzia, Sidi Rahal 4ème tranche, Bouznika, Ba Kacem, Mdiq, Rifienne, Sidi Ifni, Saïdia Municipale, Saidia Ouest Station Touristique, Dalia, Achakar, Bedouza, Safi Municipal, Souiria. Lakdima, Aglou, Imin Tourgha, Oum Labouir, Foum el Oued, Skhirate, Sidi Abed/El Jadida, Nations, Aïn Diab extension, Al Minaa et Est Marina Smir, précise la Fondation dans un communiqué.
Aussi, le « lac vert », Aguelmam Azegza, situé dans le parc national de Khénifra, ainsi que les ports « Tanja Marina Bay », « Saïdia », « Est Marina Smir » et « Al Hoceïma » sont labellisés « Pavillon Bleu » lors de cette période estivale. Tourisme : l’heure est à la durabilité !
Plus que jamais, l’industrie touristique marocaine, qui s’appuie sur la richesse des ressources naturelles et culturelles du Royaume, est orientée vers la promotion d’actions et d’initiatives basées sur la durabilité pour minimiser l’impact négatif sur l’environnement.
C’est ce qu’a déclaré la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, dans un entretien à la MAP. « Aujourd’hui, la tendance croissante vers l’écotourisme reflète une prise de conscience accrue des problèmes environnementaux et de la responsabilité de protéger nos ressources. Les touristes, comme les résidents locaux, aspirent désormais à un tourisme respectueux de l’environnement et des communautés locales », a-t-elle déclaré. En ce sens, le ministre a relevé que cette quête commune d’expériences alliant découverte, soutien aux communautés locales et réduction de l’empreinte carbone est devenue une tendance incontournable.
Elle a également noté que la Feuille de route touristique 2023-2026, qui s’inscrit en harmonie avec la stratégie nationale de développement durable du Maroc, place la durabilité au cœur de ses préoccupations. Cette feuille de route est structurée autour de plusieurs secteurs thématiques, dont ceux axés sur l’écotourisme tels que « Nature, Trekking & Randonnée », « Désert & Oasis Aventure » et « Visites culturelles ». Il comprend également une filière transversale entièrement dédiée au développement durable, pour encourager les pratiques écoresponsables.
Et c’est dans la même perspective que le programme « Go Siyaha », lancé en février dernier, propose aux entreprises touristiques d’opter pour la transition énergétique, avec un soutien couvrant jusqu’à 40 % des investissements dans les technologies respectueuses de l’environnement. de l’environnement. Par ailleurs, la stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » joue un rôle crucial dans la protection des espaces forestiers et la valorisation de ces écosystèmes à travers la création de projets de développement écotouristique.
Ainsi, des sites comme Michlifen, Moudmame et Ras El Ma, situés dans le Parc National d’Ifrane, sont aménagés avec des infrastructures adaptées aux besoins des visiteurs, dont des aires de repos, des sentiers de randonnée, et des espaces de détente et de repos. pique-nique, pour offrir une expérience écotouristique attractive et durable. Avec un tel élan, le Maroc apparaît bien positionné pour devenir une destination phare de l’écotourisme, attirant des visiteurs soucieux de la nature et avides de découvrir les trésors cachés du Royaume.
