Emmanuel Macron déclare que « Le Moment Utile » est enfin arrivé

Emmanuel Macron déclare que « Le Moment Utile » est enfin arrivé
Emmanuel Macron déclare que « Le Moment Utile » est enfin arrivé

Combien de morts, de visions atroces, d’enfants réduits en lambeaux, de corps calcinés, de familles endeuillées faudra-t-il à Gaza pour que la France utilise enfin les leviers en sa possession pour arrêter le carnage ? La reconnaissance officielle de l’État de Palestine par Paris, pour laquelle plusieurs centaines de personnalités (politiques, syndicalistes, sportifs, artistes, chercheurs, associations, etc.) réclament dans nos colonnes, ce 31 mai, constituerait un symbole diplomatique fort qui honorerait la République et, à travers elle, le peuple français.

Emmanuel Macron se dit favorable et « en même temps » il joue la montre. Le 29 mai, le chef de l’Etat a réservé sa décision à la condition que l’Autorité palestinienne se « réforme » pour « exercer ses responsabilités, y compris à Gaza ». La veille, il fallait attendre « le moment utile », où le souffle de « l’émotion » se serait calmé. Absurde. Le bon moment était déjà hier, il l’est avec impatience aujourd’hui.

Cette reconnaissance de la souveraineté palestinienne ne serait pas un résultat, mais l’esquisse d’une solution politique au conflit. Il existe de nombreux autres leviers à actionner et l’instauration d’un cessez-le-feu, voté et revoté à l’ONU, est le préalable indispensable à toute négociation visant à obtenir le retour de tous les otages détenus par le Hamas.

La diplomatie doit faire taire les armes. Pour faire pression, la France peut rappeler son ambassadeur en Israël, interdire toutes les exportations militaires vers Tel-Aviv ou faire pression pour suspendre l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Bref, sortez d’un attentisme coupable. Le monde nous regarde.

Face à l’atrocité de la situation à Gaza, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont décidé, mardi 28 mai, de reconnaître officiellement l’État de Palestine. Ces trois nations rejoignent la grande majorité des pays (146 sur 193) ayant franchi cette étape. Le président Emmanuel Macron a déclaré que la France était prête à faire de même mais « à un moment utile ». Nous affirmons que ce « moment utile » est venu, plus que jamais !

Après les ignobles attentats du Hamas du 7 octobre et la réponse dévastatrice d’Israël, ce geste est le seul capable d’ouvrir un horizon politique. Cette reconnaissance tant attendue n’est pas un résultat mais une condition préalable à tout processus de dialogue et de négociation. Une garantie pour le peuple palestinien et son droit à la justice et à la dignité, mais aussi pour les Israéliens dont la sécurité ne peut être assurée par la colonisation et les violations répétées du droit international.

Berceau de la Déclaration des Droits de l’Homme, la France donnerait l’exemple en étant la première des grandes puissances occidentales à reconnaître l’État de Palestine. Elle a le devoir d’ouvrir sans plus tarder cette perspective de paix !

Combien de morts, de visions atroces, d’enfants réduits en lambeaux, de corps calcinés, de familles endeuillées faudra-t-il à Gaza pour que la France utilise enfin les leviers en sa possession pour arrêter le carnage ? La reconnaissance officielle de l’État de Palestine par Paris, pour laquelle plusieurs centaines de personnalités (politiques, syndicalistes, sportifs, artistes, chercheurs, associations, etc.) réclament dans nos colonnes, ce 31 mai, constituerait un symbole diplomatique fort qui honorerait la République et, à travers elle, le peuple français.

Emmanuel Macron se dit favorable et « en même temps » il joue la montre. Le 29 mai, le chef de l’Etat a réservé sa décision à la condition que l’Autorité palestinienne se « réforme » pour « exercer ses responsabilités, y compris à Gaza ». La veille, il fallait attendre « le moment utile », où le souffle de « l’émotion » se serait calmé. Absurde. Le bon moment était déjà hier, il l’est avec impatience aujourd’hui.

Cette reconnaissance de la souveraineté palestinienne ne serait pas un résultat, mais l’esquisse d’une solution politique au conflit. Il existe de nombreux autres leviers à actionner et l’instauration d’un cessez-le-feu, voté et revoté à l’ONU, est le préalable indispensable à toute négociation visant à obtenir le retour de tous les otages détenus par le Hamas.

La diplomatie doit faire taire les armes. Pour faire pression, la France peut rappeler son ambassadeur en Israël, interdire toutes les exportations militaires vers Tel-Aviv ou faire pression pour suspendre l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Bref, sortez d’un attentisme coupable. Le monde nous regarde.

Face à l’atrocité de la situation à Gaza, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont décidé, mardi 28 mai, de reconnaître officiellement l’État de Palestine. Ces trois nations rejoignent la grande majorité des pays (146 sur 193) ayant franchi cette étape. Le président Emmanuel Macron a déclaré que la France était prête à faire de même mais « à un moment utile ». Nous affirmons que ce « moment utile » est venu, plus que jamais !

Après les ignobles attentats du Hamas du 7 octobre et la réponse dévastatrice d’Israël, ce geste est le seul capable d’ouvrir un horizon politique. Cette reconnaissance tant attendue n’est pas un résultat mais une condition préalable à tout processus de dialogue et de négociation. Une garantie pour le peuple palestinien et son droit à la justice et à la dignité, mais aussi pour les Israéliens dont la sécurité ne peut être assurée par la colonisation et les violations répétées du droit international.

Berceau de la Déclaration des Droits de l’Homme, la France donnerait l’exemple en étant la première des grandes puissances occidentales à reconnaître l’État de Palestine. Elle a le devoir d’ouvrir sans plus tarder cette perspective de paix !

 
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