« on se dit toujours que ça arrive aux autres »

« on se dit toujours que ça arrive aux autres »
« on se dit toujours que ça arrive aux autres »

Le cancer du col de l’utérus touche près de 3 000 femmes chaque année en France. Elle pourrait être évitée à 90 % grâce au vaccin contre le papillomavirus et à des dépistages réguliers. La campagne « Juin vert » vise à sensibiliser le plus grand nombre de femmes possible à la maladie.

Pas de stress pour Nadège. Infirmière de métier, elle connaît la nécessité du dépistage qu’elle est venue faire ce jour-là, cette fois en tant que patiente. “Ce n’est pas long. C’est indolore et peut éviter des conséquences très désagréables.explique-t-elle avec un sourire. Je pense qu’il est très important de prendre soin de sa santé. On se dit toujours que ça arrive aux autres et pas à nous-mêmes.

De par sa propre expérience, en tant qu’infirmière, elle était consciente de «de plus en plus“de cas, « Étonnamment, des femmes de plus en plus jeunes disent qu’elles ne sont pas assez âgées pour subir un dépistage… »

La campagne « Juin Vert » permet des projections gratuites et sans rendez-vous durant le mois de juin. Dans les Landes, à Aire-sur-l’Adour ce jour-là, la consultation est assurée par une sage-femme de l’hôpital de Mont-de-Marsan.




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Le cancer du col de l’utérus touche près de 3 000 femmes chaque année en France et 90 % d’entre eux pourraient être évités grâce au vaccin contre le papillomavirus et à des dépistages réguliers. La campagne « Juin vert » veut sensibiliser le plus grand nombre à la maladie et à la nécessité de réaliser ce dépistage rapide et indolore.


©France Télévisions

Le cancer du col de l’utérus est liée à une infection par virusle virus du papillome humain (VPH) sexuellement transmissible. L’infection par un virus HPV est très courante. On estime que 80 % des adultes subissent une infection au VPH au cours de leur vie, qui guérit le plus souvent spontanément. Mais dans 10 % des cas, le virus persiste dans la muqueuse du col de l’utérus. Il s’agit alors d’un HPV dit « à haut risque » qui peut provoquer des modifications de l’épithélium du col, c’est-à-dire des lésions précancéreuses susceptibles d’évoluer en cancer.

Le dépistage permet de détecter le plus tôt possible la présence du virus ou des anomalies dans les cellules du col, avec la possibilité de les traiter avant une éventuelle évolution vers un cancer. Le dépistage permet également de diagnostiquer ces cancers à un stade précoce et ainsi d’améliorer les chances de guérison.

Depuis vingt ans et la généralisation des mesures de dépistage, le cancer du col de l’utérus est devenu moitié moins fréquent et moitié moins mortel », précise le site spécialisé vidal.fr.

Chaque année en France, plus de 3 100 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués et 1 100 femmes en meurent. C’est la 11ème cause de cancer chez la femme. Un chiffre encore trop élevé quand on sait que 90 % de ces cancers peuvent être évités, selon les spécialistes.

Selon la campagne « Juin Vert », 3 femmes sur 4 qui souffrent de ce cancer ont moins de 65 ans. C’est pourquoi il est nécessaire que, comme pour le cancer du sein, ces dépistages soient proposés et acceptés par le plus grand nombre.

Ce dépistage du cancer du col de l’utérus cible les femmes âgées de 25 à 65 ans. Il est complémentaire à la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH). Elle consiste à analyser un échantillon prélevé au niveau du col pour détecter, ou non, la présence du virus (détection de l’ADN viral par biologie moléculaire (PCR)) dans le cas d’un test HPV.

Dans en cas de positivité, prélèvement cervico-utérin complémentaire (frottis) Il faut s’entraîner à analyser l’apparence des cellules au microscope. Il est réalisé par un gynécologue, un médecin traitant, une sage-femme ou un biologiste médical.


Entre 11 et 19 ans, la vaccination est recommandée pour les filles ET les garçons.

© ARS Nouvelle-Aquitaine

Un vaccin pour les femmes ET les hommes

La vaccination contre le VPH, lorsqu’elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle, offre une protection proche de 100 %. Elle l’est moins lorsqu’elle est réalisée après le début de la vie sexuelle. La vaccination est recommandée pour toutes les filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans, avec un « rattrapage » possible entre 15 et 19 ans.

En savoir plus sur la vaccination contre le virus HPV

En Nouvelle-Aquitaine, l’ARS et la région académique organisent une campagne de vaccination pour les collégiens âgés de 5 anse. À ce titre, ils mettent à la disposition du grand public un site Internet dédié à la campagne de vaccination contre le VPH dans les collèges.

 
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