Le festival de Cornouaille affirme son identité bretonne pour sa 101e édition

Le festival de Cornouaille affirme son identité bretonne pour sa 101e édition
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En cette année olympique, le festival de Cornouaille ne sera pas une course aux records. Et encore moins un grand saut dans l’inconnu. “L’édition 2024 ressemblera beaucoup à l’année dernière”, a déclaré Igor Gardes, le directeur du festival, ce vendredi 12 avril, à Quimper. Le concept d’édition « 100 % pur beurre », défendu lors du centenaire, est même devenu la nouvelle doxa de Cornouaille. Une page se tourne à Quimper avec l’affirmation d’un festival entièrement dédié à la culture bretonne. Fini les têtes d’affiche pop rock, auparavant débarquées sur les bords de l’Odet. « Notre rôle est d’être la vitrine de la scène bretonne et des artistes émergents, en cohérence avec notre identité. Le paysage culturel a évolué en Bretagne. Je ne veux plus courir après les étoiles. Je trouve même cela indécent», déclare Igor Gardes. Lors du centenaire, sans grands noms, la Cornouaille, avec 15 000 entrées payantes, affiche une bien meilleure fréquentation. De quoi, selon le réalisateur, valider une nouvelle fois en tête d’affiche, le fest-noz, et sa salle de bal de 1 000 m2, sur la bien nommée place de la Résistance, pour cette édition 2024.

Maintien du défilé dominical

« Dans un monde de petits festivals, sous la pression de l’inflation », observe Igor Gardes, Cornouaille défend son score, tout en comptant ses caisses. Avec un déficit de 96 000 € sur un budget de 1 M€ (financement privé à 65 %), le contexte des Jeux Olympiques imposera des coûts supplémentaires sur le volet sécurité (+20 %). “Le modèle économique évolue d’une année sur l’autre.” Ce constat, couplé à une réflexion dimanche, a amené l’association à s’interroger sur l’avenir du défilé dominical. Du jamais vu en Cornouailles ! “Le débat a eu lieu avec les cercles et les bagadoubli”. Enfin, l’argument de la transmission entre générations plaide en faveur de son maintien. La question du renouvellement de son service gratuit reste entière. « Le débat n’est pas tranché », informe le réalisateur qui rappelle la grille de 100 000 € du dernier défilé. Pour revenir à l’équilibre, l’association va tamiser toutes ses dépenses et augmenter légèrement le prix de l’entrée au fest-noz (15 € le pass et 7 € la soirée) et les tarifs au bar et au restaurant.

Un nouveau trio à la tête de Cornwall

Côté artistique, l’association invite les festivaliers à (re)découvrir la diversité et la vitalité de la scène bretonne (Les Vrillés, Gaviny, Ampouailh, Digresk, Denez Teknoz, Gwennyn…). « Depuis Paris, on me dit qu’il n’y a pas de musique du monde en Cornouaille. Cela m’énerve vraiment», dit le réalisateur. En plus du défilé, dimanche réservera une partie spéciale à l’élection de la reine de Cornouailles et au triomphe des sonneurs de cloches. « Cornouaille sera là », promet Igor Gardes alors que trois nouveaux coprésidents (Laure Cavret Dorval, Lenaïg Leroux et Éric Vighetti) ont été élus la semaine dernière.

 
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