Ces oiseaux ont semé la terreur en Antarctique il y a 50 millions d’années

Ces oiseaux ont semé la terreur en Antarctique il y a 50 millions d’années
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Temps de lecture : 2 minutes – Repéré sur Discover Magazine

Les phorusrhacidés, surnommés « oiseaux terreurs », formaient un groupe de très grands oiseaux préhistoriques. Même si ces derniers ne savaient pas voler, ils étaient de véritables prédateurs. Longtemps après la disparition des dinosaures, ils ont régné sur l’Amérique du , explique Discover.

Une tête d’aigle, un bec recourbé, un corps et des pattes d’autruche, un poids pouvant atteindre 100 kilos… L’oiseau carnivore n’a eu aucun mal à déchiqueter la chair des autres animaux. Selon une étude récente publiée dans la revue Palaeontologia Electronica, la bête se trouvait également au sommet de la chaîne alimentaire en Antarctique, il y a environ 50 millions d’années.

À l’Éocène (deuxième époque du Paléogène), l’Antarctique ne ressemblait en rien au continent que nous connaissons aujourd’hui. Ce n’était pas une vaste étendue de glace, mais plutôt une terre de forêts. Puisqu’elle était alors reliée à la pointe de l’Amérique du Sud et offrait un environnement chaud, les mammifères terrestres pouvaient s’y déplacer sans souci.

Jusqu’à présent, les scientifiques ne connaissaient pas d’animal suffisamment gros qui aurait rempli le rôle de charognard dans cet écosystème. Mais la découverte de deux phalanges indique qu’un grand oiseau occupait très certainement cette place.

« Une lignée parallèle inconnue jusqu’à présent »

Selon Carolina Acosta Hospitaleche et Washington Jones, les deux auteurs de l’étude, les phalanges trouvées constituent une griffe qui avait une fonction bien précise : retenir des proies. Les spécialistes ont encore un peu de mal à classer l’animal dans une catégorie.

En effet, la griffe partage des caractéristiques avec celles des oiseaux terroristes, mais sa forme ressemble davantage à celle de ses seuls parents actuels, les cariamidés. Cette découverte pourrait donc « contribuer à combler le manque d’ concernant les membres les plus primitifs de phorusrhacides» Et « révéler une lignée parallèle jusqu’alors inconnue »souligne Découvrir.

Pour Felipe Monténégro, paléontologue à la Faculté des Sciences de l’Université de la République (Uruguay), l’étiquette « oiseau terroriste » est sans équivoque. Selon le scientifique, cette découverte permet d’entrevoir à quoi ressemblaient les forêts de l’Antarctique à des époques très lointaines. « On pourrait commencer à imaginer les interactions entre ces créatures et les premiers Paléo-Indiens d’Amérique du Sud »suggère-t-il : les premiers habitants humains du continent américain pourraient bien avoir rencontré ces oiseaux terrifiants.

 
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