Licenciements possibles chez Manac malgré un prêt de 70 M$ du gouvernement – ​​.

Licenciements possibles chez Manac malgré un prêt de 70 M$ du gouvernement – ​​.
Licenciements possibles chez Manac malgré un prêt de 70 M$ du gouvernement – ​​.

Même s’il vient de recevoir un prêt de 70 millions $ du gouvernement Legault, le fabricant de semi-remorques Manac pourrait licencier jusqu’à 200 personnes au cours des prochains mois.

• Lire aussi : Plus de 45 travailleurs mis à pied chez Manac : « Nous mettons tout en œuvre pour minimiser l’ampleur et l’impact de ces licenciements »

C’est ce qu’a admis le président-directeur général de la société, Charles Dutil, en marge de l’annonce du prêt jeudi matin.

Soulignant qu’il s’attend à une baisse importante du niveau de production de Manac au cours des prochains mois, M. Dutil a expliqué que le nombre de mises à pied à l’usine de Saint-Georges, en Beauce, pourrait être inférieur à 200.






Photo prise de Facebook, MANAC

En février dernier, le constructeur de semi-remorques a annoncé qu’il prévoyait de licencier entre 45 et 100 travailleurs d’ici la fin de l’année, en raison de l’incertitude économique et de la hausse des taux d’intérêt.

De ce nombre, seulement une douzaine de personnes ont été touchées, selon M. Dutil.

Prêt de 70 millions de dollars

Le prêt de 70 millions de dollars du gouvernement vise à aider Manac à réaliser ses projets d’agrandissement évalués à plus de 170 millions de dollars. L’entreprise prévoit entre autres moderniser et agrandir son usine de Saint-Georges et amorcer l’automatisation de certaines tâches.

Le soutien financier comprend un prêt de 40 millions de dollars du gouvernement et un prêt de 30 millions de dollars accordé par Investissement Québec.

Pour justifier ce soutien, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a soutenu que « l’innovation et l’automatisation sont essentielles » pour que les entreprises québécoises « restent compétitives ».

« Augmenter la productivité est essentiel. Je pense que le problème numéro un au Québec actuellement, c’est que nous sous-investissons dans la technologie, nous sommes sous-productifs d’une certaine manière par rapport à nos concurrents de l’Ontario et des États-Unis», a-t-il déclaré.

Le député de Beauce-Sud, Samuel Poulin, a claironné que Manac avait « encore une fois choisi la Beauce ».

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