Publié le 4 novembre 2024 à 08h28.
Si PrimeEnergy Cleantech se dirige vers la faillite et que ses investisseurs risquent désormais des pertes, c’est parce que les protections n’ont pas fonctionné. La première de ces lignes de défense se situe au sommet de l’entreprise active dans le photovoltaïque, présente à Bâle et Genève. Qui a accordé des prêts importants à l’actionnaire principal et aux entités liées, qu’ils ne peuvent ou ne veulent pas rembourser, poussant ainsi PrimeEnergy vers la faillite ? Ces crédits de 19,5 millions de francs pour l’actionnaire et de plus de 50 millions pour les entreprises voisines ont largement dépassé le chiffre d’affaires de l’entreprise, de 12 millions de francs en 2018 et de 15 millions en 2021.
Toutefois, depuis janvier dernier, la présidence du conseil d’administration est occupée par le directeur général de l’entreprise, selon le registre du commerce de Bâle-Campagne. Pas idéal pour la séparation des pouvoirs. Avant lui, la sœur de l’actionnaire majoritaire assumait la présidence, depuis l’automne 2019, lorsqu’elle avait succédé à son frère.
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