Un Belge sur deux est victime d’une fraude aux paiements

Un Belge sur deux est victime d’une fraude aux paiements
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Cette arnaque bien ficelée a fait perdre 19 000 euros à un client d’une banque en ligne : « C’était toutes mes économies »

Cette étude “permet de se rendre compte que le phénomène est présent et toujours présent », explique Julien Marlier, Country Manager Adyen Benelux. Et d’affirmer que les consommateurs ne sont pas les seuls concernés. “Les commerçants doivent aussi se protéger”. Car les dégâts sont importants. Selon les extrapolations réalisées à partir des 1.000 Belges et 500 commerçants interrogés, rien qu’en 2023, le commerce de détail belge a perdu pas moins de 5,8 milliards d’euros à cause de la fraude.

Double peine

Le commerçant peut souvent être victime d’un «double peine”, il continue. Car il ne pourra jamais récupérer la marchandise livrée et d’autre part, il court le risque de devoir rembourser le consommateur trompé qui se retournera contre lui en arguant que le moyen de paiement n’était pas suffisamment sécurisé (c’est notamment le cas des l’utilisation de cartes prépayées).

Les commerçants qui n’exigent pas les deux niveaux de sécurité (ce qui nécessite l’utilisation d’un digipass pour la vérification du code) sont ceux qui veulent éviter de perdre des clients découragés par le temps nécessaire pour sécuriser le paiement. Lorsque ce système dit 3DS (S pour sécurisé) est utilisé, il peut en effet constituer un frein à l’achat.d’un autre côté, cela protège le commerçant. Les nombreux commerçants réticents à y recourir s’exposeront à des risques de fraude », constate Julien Marlier. Ce dernier ajoute au passage qu’il existe aujourd’hui le système 3DS 2.0 qui assure cette double sécurité tout en étant «plus convivial ». Plutôt que de devoir aller chercher son Digipass au fond d’un tiroir à l’autre bout de la maison, il suffit d’un autre mécanisme d’identification comme la reconnaissance faciale grâce à un téléphone portable. Un système qui n’est cependant pas disponible sur les applications mobiles de toutes les banques, selon Julien Marlier.

L’application MOSC, détecteur de changement de prix des articles en ligne : « Certaines e-boutiques changent leurs prix tous les deux jours sans raison particulière »

Il ressort également de l’enquête que face aux nombreux dangers du web, certains Belges (23%) se sentent aujourd’hui moins en sécurité en ligne qu’il y a dix ans. Ainsi, un consommateur sur cinq (22 %) déclare choisir des magasins qui prennent des mesures de sécurité strictes. Un petit nombre (16 %) approuvent également l’utilisation de l’authentification à deux facteurs pour vérifier l’identité. En revanche, une autre minorité (15%) souhaite qu’il y ait le moins d’étapes intermédiaires et de tracas possible lors du paiement.

Outils pour le commerçant

L’activité d’Adyen consiste précisément à «aide” aux commerçants de se prémunir contre ce type de risque tout en répondant à leur souci de ne pas effrayer les acheteurs potentiels en raison d’un processus de paiement trop lent et trop compliqué. Grâce à l’utilisation de données – que l’on retrouve notamment dans les cartes de fidélité – la plateforme cotée à la Bourse d’Amsterdam permet d’identifier le client, ce qui facilite les paiements des clients.facile». “Notre spécificité est de connecter différents mondes, qu’il s’agisse de magasins physiques ou d’espaces virtuels ». Avec pour objectif de «rationaliser le processus d’achat. Nos outils sont mis à disposition du commerçant. C’est lui qui a la main »précise encore Julien Marlier.

 
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