Israël bientôt visé par des mandats d’arrêt internationaux ? – .

Israël bientôt visé par des mandats d’arrêt internationaux ? – .
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Des mandats d’arrêt visant des dirigeants israéliens et des responsables du Hamas seraient sur le point d’être émis par la Cour pénale internationale (CPI). A Tel-Aviv, trois noms circulent avec insistance : ceux du chef du gouvernement, Benjamin Netanyahu, du ministre de la Défense, Yoav Gallant et du chef d’état-major de l’armée, Herzi Halevi. L’information, pas encore officiellement confirmée, est considérée comme suffisamment crédible pour susciter un émoi mondial.

Ses services de renseignement l’ont-ils prévenu de l’imminence du danger ? Benjamin Netanyahu, décrit comme « effrayé et inhabituellement stressé » par le journal israélien Maariv, a pris les devants vendredi sur les réseaux sociaux. Toute intervention de la CPI « créerait un dangereux précédent qui menacerait les soldats et les dirigeants de toutes les démocraties qui luttent contre le terrorisme sauvage et les agressions gratuites », a-t-il déclaré. « Sous ma direction, Israël n’acceptera jamais aucune tentative de la CPI visant à porter atteinte à son droit inhérent à la légitime défense. » Son ministre des Affaires étrangères, Israel Katz, lui est venu en aide de manière concise : “Ceci est absurde. »

Le procureur Karim Khan a-t-il déjà saisi la chambre préliminaire, seule habilitée à émettre des mandats d’arrêt internationaux ? Est-il vraiment prêt à le faire ? « Qu’ils soient imminents ou non, ces mandats d’arrêt sont inévitables » estime l’avocat lyonnais Gilles Devers, très actif auprès de la CPI. L’enquête de ce dernier est particulièrement documentée. Ouvert en mars 2021, il couvre les actes commis depuis juin 2014 à Gaza et en Cisjordanie et s’enrichit de tous les exactions commises depuis le 7 octobre – dont l’attaque sanglante du Hamas.

Coopération demandée à la communauté internationale

Bombardements délibérés d’hôpitaux ou d’écoles, privation de nourriture et de soins, déplacements forcés… sur la base des informations des rapporteurs de l’ONU et avec l’aide de centaines d’avocats de toutes nationalités, Me Depuis novembre 2023, Devers s’efforce d’identifier les preuves d’abus et de les transmettre au parquet. « La Cour internationale de Justice a rendu des décisions soulevant le risque de génocide, rappelle une Source onusienne. Face aux violations massives des droits humains, le silence et l’inaction de la CPI sont devenus intenables. Sa crédibilité même était en jeu. » D’autant qu’en ce qui concerne le président Vladimir Poutine, visé depuis le 17 mars 2023 par un mandat d’arrêt dans le cadre de l’agression russe contre l’Ukraine, sa rapidité a été largement saluée par Washington.

Ni Israël ni les États-Unis ne sont membres de la CPI. En tant qu’institution judiciaire, le tribunal ne dispose pas de sa propre force de police. Elle compte donc sur la coopération de la communauté internationale pour que les personnes poursuivies soient arrêtées et lui soient remises. Aujourd’hui, 69 % des armes achetées par Israël proviennent d’entreprises américaines et 30 % d’Allemagne, affirme l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Il n’est donc pas étonnant que les pressions exercées par Benjamin Netanyahu pour faire obstacle à cette procédure ciblent particulièrement ces deux pays. Avec un certain succès.

« La loi n’est pas là pour faire joli »

Une action de la CPI contre Israël nuirait aux chances d’un accord avec le Hamas sur un cessez-le-feu et un échange d’otages contre des prisonniers, ont suggéré lundi des sources américaines. Pour l’administration Biden, la situation est d’autant plus embarrassante que, d’ici le 8 mai, le secrétaire d’État américain Antony Blinken devra dire au Congrès s’il trouve crédibles les assurances d’Israël selon lesquelles son utilisation d’armes fournies par les États-Unis ne viole pas les États-Unis ou les États-Unis. la loi internationale. Grâce au soutien de Washington, Israël jouit depuis longtemps d’une impunité totale. Mais le vent pourrait tourner. Selon Doreen Lustig, professeur à l’Université de Tel Aviv, « Les tirs sur les convois humanitaires, la destruction des bâtiments des hôpitaux universitaires et surtout l’assassinat des travailleurs humanitaires de la Cuisine Centrale Mondiale ont joué contre Israël ».

« La loi n’est pas là pour faire joli, » a déclaré Karim Khan le 2 décembre 2023, à l’issue d’une visite dans les territoires palestiniens. Si Israël ne le respecte pas maintenant, il ne viendra pas se plaindre plus tard. » Signe d’émoi : alors que des prisonniers palestiniens libérés affirment avoir subi des tortures et des agressions sexuelles en détention, des observateurs étrangers ont finalement été autorisés à rendre visite aux détenus palestiniens.

Le gouvernement libanais a pris la décision vendredi de reconnaître la compétence de la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter sur les crimes commis sur son territoire depuis le début de la guerre à Gaza. Le ministère des Affaires étrangères est ainsi chargé de « déposer une déclaration auprès de la CPI reconnaissant sa compétence pour enquêter et poursuivre tous les crimes israéliens commis contre des journalistes, des assistants médicaux et des volontaires de la défense civile » sur le territoire libanais. Le dépôt d’une telle déclaration donnera au procureur de la Cour le mandat d’enquêter sur les crimes commis au Liban, quelle que soit la nationalité des suspects. Le 13 octobre, l’armée israélienne a pris pour cible des journalistes dans le sud du Liban, tuant le vidéaste de Reuters Issam Abdallah et blessant grièvement la journaliste de l’AFP Christina Assi.

Le gouvernement libanais a pris la décision vendredi de reconnaître la compétence de la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter sur les crimes commis sur son territoire depuis le début de la guerre à Gaza. Le ministère des Affaires étrangères est ainsi chargé de « déposer une déclaration auprès de la CPI reconnaissant sa compétence pour enquêter et poursuivre tous les crimes israéliens commis contre des journalistes, des assistants médicaux et des volontaires de la défense civile » sur le territoire libanais. Le dépôt d’une telle déclaration donnera au procureur de la Cour le mandat d’enquêter sur les crimes commis au Liban, quelle que soit la nationalité des suspects. Le 13 octobre, l’armée israélienne a pris pour cible des journalistes dans le sud du Liban, tuant le vidéaste de Reuters Issam Abdallah et blessant grièvement la journaliste de l’AFP Christina Assi.

Le gouvernement libanais a pris la décision vendredi de reconnaître la compétence de la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter sur les crimes commis sur son territoire depuis le début de la guerre à Gaza. Le ministère des Affaires étrangères est ainsi chargé de « déposer une déclaration auprès de la CPI reconnaissant sa compétence pour enquêter et poursuivre tous les crimes israéliens commis contre des journalistes, des assistants médicaux et des volontaires de la défense civile » sur le territoire libanais. Le dépôt d’une telle déclaration donnera au procureur de la Cour le mandat d’enquêter sur les crimes commis au Liban, quelle que soit la nationalité des suspects. Le 13 octobre, l’armée israélienne a pris pour cible des journalistes dans le sud du Liban, tuant le vidéaste de Reuters Issam Abdallah et blessant grièvement la journaliste de l’AFP Christina Assi.


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