Publié le 18 septembre 2024 à 22h17 / Modifié le 18 septembre 2024 à 23h45
« Mais qu’est-ce qui t’est passé par la tête ?! », « T’es tellement con, la prochaine fois, tais-toi ! », « T’es folle de lui envoyer cet émoji cœur, tu vas le faire fuir ! ». Vous la reconnaissez sans doute, cette petite voix. Celle qui, nichée au fond de vos pensées, vous sermonne, vous juge et vous flagelle quoi que vous fassiez – même quand objectivement vous n’avez rien fait de mal. Mona Chollet a décidé d’examiner cet « ennemi intérieur » pour (tenter de) mieux s’en distancer.
Dans son nouvel essai, Résister à la culpabilité (La Découverte), l’auteure franco-suisse, véritable muse du féminisme romand, remonte aux racines de la flagellation que nous nous infligeons à nous-mêmes. Elle montre comment cette voix tyrannique est en fait le fruit d’une longue « sédimentation sociale et culturelle » hors de nos humbles esprits. En 272 pages, la journaliste et essayiste, auteure de Beauté fatale (2012), Sorcières (2018) Et Réinventer l’amour (2021)navigue de la disqualification des femmes à la diabolisation des enfants, en passant par la pression exercée sur les mères ou dans le monde du travail. Quarante-huit heures avant la sortie de son livre en librairie, ce 19 septembre, Mona Chollet a répondu aux questions du Temps.
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