Le film, couronné par un jury présidé par la réalisatrice marocaine Maryam Touzani, aborde un thème d’actualité majeur, celui de la protection de la diversité culturelle incarnée par le patrimoine des peuples autochtones.
À travers l’histoire du personnage Je’vida, le film plonge le public dans la vie quotidienne d’une communauté linguistique et culturelle du nord de la Finlande, menacée de disparition après avoir été soumise à des politiques d’assimilation forcée.
Le film « Animal », de la réalisatrice grecque Sofia Exarchou, a remporté le prix du jury et celui du meilleur rôle féminin, décerné à l’actrice Dímitra Vlagopoúlou.
Le prix du meilleur rôle masculin a été remporté par l’acteur marocain Khalil Oubaaqa, pour son rôle dans le film « Triple A », de la réalisatrice marocaine Jihane El Bahar.
Le Prix de la Première Œuvre a été décerné à « Good One » d’India Donaldson, tandis que « Foreign Language » de la Française Claire Burger a reçu une mention spéciale du jury. Concernant la catégorie film documentaire, le Grand Prix a été remporté par « L’Homme-Vertige », de Malaury Eloi Paisley, tandis qu’une mention spéciale a été décernée au film « The Empty Grave », d’Agnes Lisa Wegner et Cece Mlay.
Par ailleurs, le réalisateur marocain Moulay Taieb Bouhanana (Sahari, Slem Wesaa) a remporté le Prix du public dans la catégorie long métrage, tandis que le Prix du public pour le court métrage a été décerné à « Qu’est-ce qui pousse d’autre dans la paume de ta main ? » par Dhiaa Biya.
Par ailleurs, le Prix de l’autre rive a été remporté par « Triple A » de Jihane El Bahar.
Organisé du 23 au 28 septembre par l’Association Bouregreg sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le FIFFS représente l’occasion pour les femmes cinéastes de toutes origines géographiques, arabes, africaines et internationales, de débattre des questions liées à ce métier, de partager leurs expériences et expertises, et discuter de la condition des femmes à travers des productions cinématographiques.
