Alors que les frappes russes ont été particulièrement dévastatrices ce week-end, avec plus d’une douzaine de civils ukrainiens tués, l’armée ukrainienne a affirmé avoir frappé un dépôt de missiles et de munitions sur le territoire russe, poursuivant ainsi sa stratégie de destruction des dépôts de ravitaillement ennemis.
Avec notre correspondant à Kyiv, Cerise Sudry-Le Dû
C’est à 16 heures que la confirmation arrive, après que la rumeur s’est développée sur les réseaux sociaux : l’armée ukrainienne a indiqué avoir frappé dans la nuit un entrepôt de munitions russe, situé dans la région de Volgograd, à environ 700 km de la ligne de front. Selon eux, un train transportant des missiles iraniens serait même arrivé peu avant la frappe.
Bien que la Russie n’ait fourni aucune information sur l’attaque, le ministre russe de la Défense a indiqué sur Telegram avoir abattu 125 drones en provenance d’Ukraine, dont 67 au-dessus de la région de Volgograd. Le gouverneur de Volgograd a déclaré dans un communiqué qu’il n’y avait eu ni victime ni dégât.
Plusieurs médias russes rapportent cependant des explosions là où il y a « missiles et artillerie du ministère de la Défense », ils parlent aussi d’une attaque massive de drones, propos confirmés par plusieurs habitants qui parlent de nombreuses explosions dans la nuit.
Avec cette attaque, l’armée ukrainienne poursuit une stratégie entamée il y a dix jours : elle tente de frapper en profondeur sur le territoire russe. Quatre entrepôts de munitions ont déjà été détruits.
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