Par Le Figaro avec l’AFP
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il y a 5 heures,
Mise à jour il y a 3 heures
Les deux personnes ont été interpellées ce dimanche vers 11h30 en possession d’un liquide blanc, de colle et d’un mélange visqueux blanchâtre. Ils sont placés en garde à vue.
Deux personnes ont été interpellées dimanche matin à l’entrée du musée d’Orsay à Paris, soupçonnées d’avoir tenté d’endommager des biens classés. Les deux personnes ont été interpellées dimanche vers 11h30 et placées en garde à vue, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte pour “tentative de destruction de biens culturels lors d’une réunion”a précisé le parquet de Paris.
Ils étaient « en possession d’un liquide blanc – de la colle et un mélange visqueux blanchâtre – et portaient des t-shirts floqués « Food Response » », un mouvement écologiste, précise une Source proche du dossier. Selon elle, ces deux personnes sont “déjà connu pour des faits antérieurs d’entrave à la circulation”. « À ce stade, l’appartenance présumée au mouvement Food Fightback n’est pas confirmée »a toutefois nuancé le procureur de la République.
Le mouvement Food Response (anciennement Last Renovation) avait fait la une des journaux ces derniers mois, en aspergeant de soupe la fenêtre devant. La Joconde en janvier puis le tableau de Claude Monet, Printemps, en février au Musée des Beaux-Arts de Lyon. Dans un communiqué transmis à l’AFP en janvier dernier, le collectif se présentait comme « une campagne de résistance civile française qui vise à provoquer un changement radical de la société sur le plan climatique et social ».
Depuis l’automne 2022, principalement en Europe, les militants écologistes multiplient les actions ciblant les œuvres d’art pour alerter l’opinion publique sur le réchauffement climatique. Par exemple, ils ont mis la main sur un tableau de Goya à Madrid, ont aspergé de la soupe aux tomates sur le Tournesols de Van Gogh à Londres et tartiné de purée de pommes de terre sur un chef-d’œuvre de Claude Monet à Potsdam, près de Berlin.