David contre Goliath, en version jeu télé : TF1 diffusera à partir du 27 décembre pendant plusieurs semaines son nouveau divertissement, “Gladiateurs”, dans lequel des Français ordinaires affrontent des montagnes de muscles lors d’événements sportifs, a annoncé mardi la chaîne.
Cette nouvelle émission du vendredi soir a été confiée à un trio d’animateurs : Hélène Mannarino, Denis Brogniart (qui commentera plus particulièrement les événements sportifs) et le vétéran Jean-Pierre Foucault.
“Vous allez vous dire : ‘Qu’est-ce qu’il fait encore là, il s’accroche déjà à Miss France'”, plaisantait cette dernière fin novembre lors de la présentation de l’émission à la presse.
« Gladiators » est l’adaptation française d’un format né en 1989 aux Etats-Unis et qui s’est répandu dans le monde entier. Une nouvelle version a été relancée au Royaume-Uni l’année dernière par la BBC, avec un grand succès auprès du public.
Ce programme, qui « revisite le mythe de David et Goliath », s’inscrit dans la « politique de divertissement familial » de TF1, a expliqué Julien Degroote, directeur du développement et de la création du groupe.
Le principe est simple : dans chaque épisode, huit candidats (quatre hommes, quatre femmes) défient de redoutables « Gladiateurs » dans une série d’épreuves physiques, au milieu d’une arène géante. Le duo gagnant se partagera 50 000 euros.
Les « Gladiateurs » et « Gladiatrices » (seize au total, toujours avec parité hommes-femmes) ont tous un physique extraordinaire et sont surnommés Tank, Viking, Fierce ou Titanium.
Le plus impressionnant, Goliath, mesure 1,97 m et 130 kilos, et a servi de doublure pour le moulage du corps de la statue de cire de l’acteur américain The Rock au musée Grévin, selon TF1.
Les épreuves sont à mi-chemin entre l’émission culte “Intervilles” et “Ninja Warrior”, un autre jeu de TF1 : les candidats doivent par exemple traverser un chemin de poutres suspendues ou escalader un mur d’escalade en tentant d’échapper aux charges des “Gladiateurs”, parfois armés de boucliers ou de gros clubs en mousse.
Ces sportifs habillés en super-héros sont présentés comme des « demi-dieux surhumains », invincibles et arrogants, « mais avec autodérision », a souligné Julien Degroote. Un esprit qui n’est pas sans rappeler les matchs de catch, autre grand divertissement américain.
Programmé quelques mois après les JO, “Gladiators” est un format “dans l’air du -”, fondé sur l’idée “de dépasser l’insurmontable”, a jugé le dirigeant.
