Une (fausse) saison de Koh-Lanta à… Bujaleuf en Haute-Vienne ! – .

Une (fausse) saison de Koh-Lanta à… Bujaleuf en Haute-Vienne ! – .
Une (fausse) saison de Koh-Lanta à… Bujaleuf en Haute-Vienne ! – .

Quatorze aventuriers, huit jours d’épreuves… Une imitation de Koh-Lanta est diffusée sur les réseaux sociaux. Son décor : Bujaleuf en Haute-Vienne.

Au final, il n’en restera qu’un. Ce vendredi 24 mai à partir de 20 heures, un groupe d’amis diffusera sur YouTube les épisodes d’un Koh-Lanta qu’ils ont eux-mêmes filmés, l’été dernier, avec les moyens du bord et une imitation plutôt réussie de la voix de Denis Brogniart.

Dans la forêt des grands-parents

L’aventure ne s’est pas déroulée dans une île paradisiaque du Pacifique, mais à Bujaleuf, avec quelques épreuves à Saint-Léonard-de-Noblat et au lac de Vassivière. Aucun cependant ne vit en Limousin à l’année. «Mais mes grands-parents habitent Bujaleuf, sont agriculteurs, ont des bouts de forêt et beaucoup d’espace pour ranger le matériel», argumente Cathleen Robichon, organisatrice de l’aventure, en compagnie de Simon Le Nouvel, qui se présente comme un «grand fan» » de l’émission de TF1.

«On a essayé d’être super fidèles», confie ce francilien. En élaborant le règlement, nous avons reproduit les moments clés de Koh-Lanta, les épreuves de confort, d’immunité, d’orientation et de poteau. Nous avons gardé un fonctionnement similaire, avec deux équipes, des ambassadeurs, une réunification…

Deux kilos de riz par équipe

Dans cette partie du Limousin, nous n’avions pas connu des conditions de vie aussi spartiates depuis la guerre. « Deux kilos de riz ont été donnés à chaque équipe, ce qui n’est pas beaucoup », calcule malicieusement Cathleen. Comme avec Simon nous n’étions pas dans la même équipe, nous avions caché de la nourriture dans la forêt de l’autre, avant le début de l’aventure : noix de coco, manioc, banane, canne à sucre, pour que ce soit encore plus Koh-Lanta. »

Pourtant, ils en gardent un bon souvenir. « C’était très agréable de ne pas avoir de téléphone, de ne pas savoir quelle heure il était, de ne pas avoir de sucre, de manger moins, de ne pas prendre de café. En fait, retourner à une vie plus urbaine et plus basique a été une mauvaise expérience pour moi », remarque Simon.

Guillaume Bellavoine

 
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