« J’ai fait l’émission pour rencontrer Zazie ! » – .

Morpho, vous attendiez-vous à aller aussi loin dans la compétition ?

Certainement pas. J’ai accepté de participer à « The Voice » sur un coup de tête, mais j’étais rempli d’appréhensions. J’étais conscient que le niveau du programme était très élevé. Et puis, c’est assez déstabilisant d’être entouré de caméras et de se dévoiler devant des millions de téléspectateurs. Je sais que certains aspects de ma personnalité peuvent être dérangeants. Dans mon art, j’essaie toujours d’avoir un côté engagé, notamment en matière de droits LGBTQIA+. C’est important pour moi.

D’où vient cette passion pour la danse et la musique ?

Je fais de la musique depuis longtemps, grâce à mes parents. Mon père jouait beaucoup de guitare et ma mère était directrice de chorale. Mon frère est même devenu batteur. J’ai d’abord intégré une académie, puis j’ai commencé à danser à l’âge de 12 ans. C’est tellement agréable de pouvoir s’exprimer avec son corps. Après cela, j’ai fait le choix de m’inscrire à « The Voice Belgium », en 2019. Je voulais m’assurer de mériter ma place dans le monde de la musique.

Que retenez-vous de cette expérience ?

Que du positif ! Ce fut une belle aventure musicale, mais aussi humaine. J’ai atteint les quarts de finale dans l’équipe de Loïc Nottet. Nous échangeons régulièrement des messages sur les réseaux sociaux.

Comment définiriez-vous votre univers artistique ?

Mon style est un mélange entre pop mélancolique et rock alternatif. J’ai beaucoup d’influences anglo-saxonnes, comme Coldplay, Radiohead ou London Grammar. C’est pourquoi j’ai choisi Morpho comme nom d’artiste. C’est un papillon bleu très inspirant. Ce nom fait aussi écho à la métamorphose. En fait, cela me convient plutôt bien. Sur scène, j’aime incarner un personnage et accentuer ma personnalité.

Pourquoi avoir rejoint l’équipe Zazie ?

Parce qu’elle a toujours été une de mes influences. Elle a un sens des mots très développé. J’avoue avoir participé à « The Voice » pour pouvoir la rencontrer. J’en rêve depuis longtemps. Grâce à elle, j’ai appris à lâcher prise et à mieux profiter du moment présent. J’ai même eu l’occasion de lui faire la première partie lors de son concert à Mons le 9 avril. J’en garde un merveilleux souvenir.

À quoi s’attendre pour l’étape Cross Battles ?

Je vais chanter pour la première fois en français. Les gens me découvriront sous un nouveau jour. J’ai hâte de les retrouver !

Auriez-vous aimé participer à la « Star Academy » ?

Certainement pas. Cela m’aurait vraiment gêné d’être filmé 24 heures sur 24. Cela n’a jamais été une de mes ambitions. D’ailleurs, je n’envisage plus de participer à d’autres émissions télé. Je souhaite désormais m’affirmer en tant qu’artiste. Je rêve même de pouvoir un jour vivre de ma musique. En attendant, je me produirai au Botanique, à Bruxelles, le 4 décembre.

« The Voice », tous les samedis à 21h10 sur TF1.

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