DÉCRYPTION – Atelier, collection, création : la haute couture partage les mêmes mots que ceux des peintres et sculpteurs. Chaque monde s’inspire souvent de l’autre.
Si vous y prêtez attention, c’est partout ; au Louvre comme dans tous les musées des Beaux-Arts. Mode? On peut le lire déjà dans un bas-relief romain, un vase grec, une statue sumérienne. Et bien sûr dans les portraits. Quand on se promène dans les salles de peintures ou de sculptures, on semble avoir été indifférent à aucun maître.
Sophie Fontanel l’a remarqué. Pour son ouvrage lancé par l’institution, intitulé Défilé au Louvre et qui sort ces jours-ci chez Seghers (352 p., 35 €), cette critique de mode s’est amusée à orienter sa déambulation dans les œuvres en ciblant le vêtement. Elle est repartie avec le constat que les hommes « j’ai beaucoup aimé cette histoire. Ils s’habillaient complètement de folie, avec de la dentelle, des bloomers, des collants blancs, des chaussures pointues… Et puis à un moment, il y a eu le costume et on a fini de rire ».
Un drapé, un pourpoint, un casque ou une étole révèlent tout l’intérêt que l’artiste porte à la brillance, aux moirés, aux contrastes, aux textures, à l’épaisseur ou à la légèreté. À tout ce qui est la coquille éloquente des choses
La gaze transparente dont est recouverte la Joconde, sa chemise…
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