Il y a près de deux mois, Saint-Pierre Marie Cormier a atterri à Canberra pour devenir chef de projet scientifique à l’ambassade de France. Entre son arrivée, ses missions et son acclimatation, la Saint-Pierrais explique ses premiers pas en Australie.
Près de 17 000 kilomètres séparent Saint-Pierre et Miquelon de Canberra en Australie. C’est ici, loin de ses proches et de sa famille que Marie Cormier a mis ses valises il y a deux mois. Pendant au moins un an, Saint-Pierre travaillera comme chef de projet scientifique à l’ambassade de France En tant que bénévole international en administration (via). Une expérience dont la jeune femme de 24 ans est particulièrement ravie même si, admet-elle, ce voyage loin de ses bases l’a fait sortir de sa zone de confort. Humainement d’abord. «Au début, c’est vrai, j’étais assez désorienté», explique-t-elle. «C’est une nouvelle vie, une nouvelle ville, de nouveaux animaux. Ça change beaucoup. Mais là, après un mois, je commence vraiment à être à l’aise. »
Au travail, il en va de même pour Marie. Ses débuts à l’ambassade l’appellent. Entre la veille et la vulgarisation qu’elle effectue, le scientifique ne fait pas de chômeurs. Ses recherches englobent ses domaines de spécialisation tels que l’environnement, l’Antarctique et la santé, mais pas seulement.
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Encore une fois, il doit s’adapter à de nouveaux processus. «Je dois faire une montre scientifique, que je découvre les nouvelles scientifiques en Australie, je dois résumer cela pour la France. Ce n’est pas si facile à populariser. J’ai un pied dans la recherche mais aussi dans quelque chose de plus protocole.
Intelligence ou technologie artificielle, Marie travaille également sur différents sujets dont elle est moins habituée. Mais c’est en fait sa spécialisation dans le milieu marin qui a attiré. La recherche sur ce sujet en Australie est l’une de ses missions. D’autant plus que l’UNOC 3 aura lieu à Nice en juin prochain. Un événement organisé par la France et le Costa Rica qui vise à préserver l’environnement marin.
-Je fais un inventaire de recherche en Australie. J’apprends vraiment beaucoup. Le monde de la coopération scientifique entre la France et l’Australie me plaît beaucoup.
Des collaborations scientifiques entre les deux pays existent déjà. Bien qu’elle ait déjà pu interagir avec des collègues australiens, elle n’a pas encore pu organiser des événements ou lancer des collaborations. «Il y a des réunions entre la Nouvelle-Calédonie et l’Australie par exemple avec la barrière Corail. Le but est de les mettre en contact à les chercherUrs et domaines de recherche. Mais pPour le moment, je me familiarise avec les différents sujets et fichiers de mon prédécesseur. MaisSoyez au cœur de la coopération scientifique entre la France et l’Australie est particulièrement intéressant.“
Et si Canberra n’a pas d’accès direct à la mer, l’océan n’est que deux heures. «J’y suis allé ce week-end avec mon colocataire«, Dit Marie. «Canberra est une ville entourée de forêts et de montagnes. C’est vraiment une ville agréable. Pas trop grand pour un capital. »Un énorme avantage pour ce Saint-Pierre qui a toujours aimé la nature et qui a été impliqué localement.
Son cours parle pour elle. Entre sa licence obtenue à Brest et sa maîtrise en gestion environnementale et côtière à La Rochelle, Marie a travaillé pour la Piiress Association à Saint-Pierre. En particulier, elle pourrait être initiée à Projets de recherche pour Saint-Pierre et Miquelon en consultation avec des acteurs locaux et des scientifiques. Des expériences qui lui ont été rentables lors de sa demande pour son nouveau poste en Australie. «Le fait de venir de l’étranger et de Saint-Pierre et de Miquelon, et pour avoir de l’expérience, il y avait beaucoup de valeur. De nombreux échanges sont fabriqués à l’étranger dans la région indo-pacifique. Ensuite, j’ai toujours été curieux de la nature. Mais avant mon cours universitaire, j’ai réalisé que je ne savais pas beaucoup mon environnement. Maintenant, je peux dire oui. “