Si depuis la fin du XVIIIe siècle, la plupart des monarchies se sont progressivement éteintes, il en reste encore aujourd’hui douze en Europe. Solide et rayonnante, du Royaume-Uni au Danemark, en passant par le Luxembourg. En France, les fantasmes royalistes semblent très lointains mais persistent chez certains : selon un sondage BVA datant de 2016, 17% des Français seraient favorables à ce que le poste de chef de l’Etat soit occupé par un roi.
Le général de Gaulle lui-même rêvait autrefois de restaurer la monarchie. Et n’est-ce pas Emmanuel Macron qui, dans une interview, deux ans avant sa première élection, disait : « Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que les Français ne voulaient pas la mort. »
Le scénario de voir un homme monter sur le trône de France ne semble pourtant relever que de la fiction. Mais si jamais, oh jamais, cela arrivait, il y aurait deux candidats – plus un troisième, prétendant au trône impérial – qui se porteraient volontaires pour le poste.
Le reste après cette annonce
Louis de Bourbon
Le premier est Louis de Bourbon, duc d’Anjou, autrement appelé par ses partisans Louis XX. A 50 ans, ce banquier au passé jet-setteur est l’aîné des Capétiens. Autrement dit, il est le prétendant légitimiste au trône de France.
Parmi ses ancêtres, il compte notamment Henri IV et Louis XIV, mais aussi le général Franco, dont il revendique fièrement l’héritage, se moquant des polémiques. D’ailleurs, le duc d’Anjou ne vit pas en France, mais en Espagne. Il est né à Madrid et y a élevé ses quatre enfants, fruits de son mariage avec María Margarita Vargas Santaella, fille du célèbre banquier vénézuélien Víctor Vargas.
-Louis de Bourbon réagit à la politique de notre pays, via ses réseaux sociaux, et prend parfois position, par exemple contre le mariage pour tous ou en faveur des Gilets jaunes.
Jean d’Orléans
A 59 ans, Jean d’Orléans, comte de Paris, est le prétendant orléaniste au trône de France. Il est le descendant de Philippe d’Orléans, le frère cadet de Louis XIV, mais aussi de Louis-Philippe, le dernier roi des Français. C’est là qu’elle tire sa légitimité. Il est également soutenu par les principaux mouvements royalistes en France.
Depuis 2009, il est marié à Philomena de Tornos y Steinhart, issue de l’aristocratie autrichienne et espagnole, avec qui il a six enfants. Longtemps banquier, le comte de Paris se consacre désormais à sa famille et surtout à la préservation du patrimoine de ses ancêtres.
Jean-Christophe Napoléon
Il ne peut pas être roi puisqu’il est le prétendant au trône impérial. A 38 ans, ce jeune homme au physique idéal de gendre porte le titre de prince Napoléon et est le chef de la maison Bonaparte. Dans les interviews qu’il donne, il affirme ne « rien revendiquer » mais être fier de ses racines.
Diplômé d’HEC et de Harvard, il a travaillé à New York, Londres et Paris. C’est également dans la capitale, aux Invalides, que le prince Napoléon a épousé la comtesse Olympia von Arco-Zinneberg, arrière-petite-fille du dernier empereur d’Autriche, en octobre 2019. Depuis, ils sont les heureux parents d’un petit prince.
