La juge Charbonneau fait l’éloge de la nouvelle mini-série “L’Appel” de Luc Dionne

La juge Charbonneau fait l’éloge de la nouvelle mini-série “L’Appel” de Luc Dionne
La juge France Charbonneau fait l’éloge de la nouvelle mini-série “L’Appel” de Luc Dionne

La juge Charbonneau, que les Québécois ont rencontrée en 2011 alors qu’elle présidait la Commission d’enquête sur l’industrie de la construction, ne tarit pas d’éloges sur les six épisodes de la nouvelle mini-série de Luc Dionne, L’appeldont elle a regardé tous les épisodes en premier.

Non seulement elle fait l’éloge de l’actrice Magalie Lépine-Blondeau qui la personnifiait dès 1997, soit il y a déjà 38 ans, mais elle envoie aussi des fleurs à Luc Dionne, qu’elle connaît bien.

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Magalie Lépine-Blondeau incarne France Charbonneau dans la mini-série « L’appel ». On la voit ici lors d’une visite sur le plateau en septembre dernier dans le décor servant de bureaux à l’escouade Carcajou.

Photo Agence QMI, Joël LEMAY

Lors d’une table ronde lundi après la présentation des deux premiers épisodes aux médias, France Charbonneau a parlé de la série comme d’un “copier-coller de la réalité sous forme de thriller”.

L’appelqui se concentre notamment sur les meurtres de deux gardiens de prison et de leur parrain, le chef des Hells Angels Maurice « Mom » Boucher, est une série passionnante qui avance à toute vitesse. Nous sommes dans l’action, mais aussi dans la stratégie policière pour juguler la guerre motarde qui fait rage dans la Belle Province à la fin des années 1990.

Basé sur des faits réels et un moment tragique de notre histoire, L’appel suit France Charbonneau dès son arrivée au sein de l’escouade Carcajou, fin 1997, comme conseillère juridique. Elle se retrouve seule dans un monde d’hommes, persuadée qu’elle peut mieux encadrer ses collègues moustachus pour que leur travail d’enquête tienne devant le tribunal.

It was press viewing day, Monday, for the new miniseries “The Call”, from illico+. The first two episodes of six will be available from Thursday, January 23 on the Videotron platform. We recognize from left to right Vincent Graton, Maxime Gibeault, Jean-François Nadeau, Karl Farah, Léa Roy, Pierre-François Legendre, Christian Bégin, Pascale Montreuil, Jean-Philippe Perras, Julie Perreault, Sébastien Rajotte, Pier-Luc Funk, Luc Dionne, Magalie Lépine-Blondeau, James Hyndman, Patrice Robitaille, David Savard and Fabienne Larouche.

Photo Agence QMI, Joël LEMAY

« La série est absolument fabuleuse. Je suis extrêmement honorée et émue par cette série», a déclaré Mme Charbonneau de Floride, où l’a retenue une vilaine pneumonie.

«J’étais assis au bout du siège. Je connaissais un peu la fin, mais j’avais hâte d’en arriver au bout tellement elle était bien faite et réaliste. Je vous assure que tout ce qui est dit, notamment dans la salle d’audience, sont des extraits extrêmement pertinents qu’en a fait Luc. Luc faisait le travail d’un moine. Il a lu les deux procès, il a lu toutes les transcriptions, il a lu tous les jugements, il a rencontré beaucoup de gens pour que cela soit le plus probable possible.

Le juge jette des fleurs aux acteurs

France Charbonneau est également ravie des interprètes. Et quelle variété de personnes avons-nous sous les yeux pour nous raconter cette histoire forte, à commencer par le trio formé par Magalie Lépine-Blondeau, Pier-Luc Funk et Patrice Robitaille, sans oublier leurs camarades Christian Bégin, Karl Farah, James Hyndman, Pierre-François Legendre, Jean-Philippe Perras, David Savard, etc.


Le premier trio de « L’appel » est composé des acteurs Pier-Luc Funk, Magalie Lépine-Blondeau et Patrice Robitaille. qui sont très solides dans les deux premiers épisodes de « The Call ».

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Photo Agence QMI, Joël LEMAY

Vincent Graton, qui incarne le terrifiant Maurice « Maman » Boucher, ne parle pas beaucoup dans les deux premiers épisodes, mais il fait grandement sentir sa présence.

« Les acteurs sont époustouflants par leur réalisme. (…) Ils ont vraiment essayé de se mettre dans la peau des personnages sans imiter les gens. C’est d’un réalisme saisissant, je sais que j’y étais», a poursuivi l’avocat.


Juge France Charbonneau lorsqu'elle présidait la commission d'enquête sur l'industrie de la construction.

Vincent Graton dans son rôle de Maurice « Maman » Boucher dans la série juridique « L’appel ».

Photo Agence QMI, JOËL LEMAY

Devoir de mémoire

L’appel est une série incontournable pour France Charbonneau car les Québécois doivent se rappeler que « la peur était omniprésente » dans les années 1990, époque où le crime organisé allait jusqu’à abattre les gardiens de prison pour déstabiliser le système judiciaire.

« Ce procès est important ne serait-ce que pour démontrer que les jurés ont su mettre de côté leur peur pour juger uniquement sur la base des preuves », a-t-elle souligné.

France Charbonneau a rejoint l’escouade Carcajou pour ralentir et prendre soin de sa fille, apprend-on en regardant L’appel. En tant que procureure, elle avait dirigé 80 procès et trouvait « excitante » l’idée de donner un coup de main à une escouade d’élite, tout en gardant ses soirées et ses week-ends. Au début, on le découvre, elle se tourne un peu les pouces, mais gagne vite la confiance des hommes qui l’entourent.


Juge France Charbonneau lorsqu'elle présidait la commission d'enquête sur l'industrie de la construction.

L’auteur Luc Dionne et la réalisatrice Julie Perreault livrent une mini-série captivante avec « L’Appel ».

Photo Agence QMI, Joël LEMAY

Les deux premiers épisodes réalisés de main de maître par Julie Perreault sont prenants, le rythme est soutenu et on a envie de connaître la suite, ce qui est toujours bon signe. Dans ce cas, nous gagnerons à mieux connaître, et de l’intérieur qui plus est, un moment fort de notre histoire.

La musique soutient la tension tout comme les plans et l’exécution. Et c’est le retour à un monde dominé par les tablettes électroniques, les énormes téléphones portables et le papier.

 
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