Les autorités des trois pays craignent un risque de « dégradation rapide » de la situation sécuritaire liée au conflit entre le groupe armé M23 et l’armée congolaise.
Publié le 24/01/2025 18:27
Mis à jour le 24/01/2025 19:51
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C’est l’un des signes de la dégradation de la situation dans l’Est de la RDC. Les ambassades des États-Unis et de la France en République démocratique du Congo (RDC), ainsi que le ministère britannique des Affaires étrangères, ont appelé vendredi 24 janvier leurs ressortissants à quitter Goma, capitale régionale encerclée par les combats.
-Les autorités des trois pays appellent leurs ressortissants, dans des communiqués publiés en ligne ou par messages envoyés directement par e-mail ou SMS, à quitter la ville « Tant que les aéroports et les frontières resteront ouverts ». Ils craignent un risque de « Dégradation rapide » de la situation sécuritaire liée au conflit entre le groupe armé M23 et l’armée congolaise.
La Mission des Nations Unies en RDC (Monusco) a indiqué vendredi que les casques bleus étaient “Engagé” Dans les combats “Intense” contre le groupe armé. “Au cours des dernières 48 heures, l’artillerie lourde de la Monusco a effectué des missions de tir contre les positions du M23”a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse.
Plus de 400 000 personnes ont été déplacées depuis le début de l’année en raison des violences, ont alerté vendredi les Nations Unies. L’ONU affirme qu’une attaque contre Goma serait “catastrophique”. La ville est quasiment encerclée par le M23, groupe armé soutenu par le Rwanda, qui ne cesse de gagner du terrain dans l’est du pays depuis sa résurgence en 2021.
Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 a repris du terrain ces dernières semaines et les combats se sont intensifiés autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés. La ville avait été brièvement occupée par le M23 fin 2012.