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Les consultations parlementaires obligatoires pour la nomination du Premier ministre désigné se poursuivent cet après-midi sous la présidence de Jozef Aoun. L’équilibre politique évolue rapidement, avec des soutiens évidents autour de Nawaf Salam, notamment de la part des blocs parlementaires du Courant patriotique libre (CPL) et de l’alliance de Walid Joumblatt. En revanche, Najib Mikati, bien que soutenu par le mouvement Amal et le Hezbollah, pourrait perdre du terrain.
Fort soutien à Nawaf Salam
La candidature de Nawaf Salam a recueilli un large soutien parmi les principales personnalités politiques. La députée Paula Yacoubian a publiquement exprimé son soutien en appelant les citoyens à « faire pression sur leurs députés pour qu’ils nomment Nawaf Salam ». Elle a souligné la nécessité d’un dirigeant qui porte les aspirations du peuple libanais. Dans un message fort, elle a déclaré : « Mon vote pour Nawaf Salam est un vote pour le Liban. « .
L’ancien ministre et député Oussama Saad a également apporté son soutien, dénonçant « l’échec des vieilles pratiques politiques qui ont appauvri le pays ». Il a appelé à une transformation nationale profonde et à une gestion progressiste des affaires publiques, estimant que « le choix de Nawaf Salam est une opportunité pour un nouveau Liban. »
Critique des pratiques passées et vision de l’avenir
La députée Cynthia Zarazir, également favorable à Salam, a salué sa position en dehors du système traditionnel, affirmant qu’elle représente une opportunité de traduire « l’esprit du discours d’investiture en un programme gouvernemental concret ».
De son côté, Ibrahim Mneimneh, député indépendant, a qualifié la période actuelle de « phase de transition fondamentale » et a souligné l’importance d’une gestion transparente et collégiale.
Le député Melhem Khalaf a pour sa part insisté sur l’importance de nommer des responsables extérieurs à la classe politique traditionnelle pour accompagner la nouvelle présidence dans ses réformes.
Le positionnement du bloc « République Forte »
Ziad Hawat, représentant le bloc « République forte », a déclaré que son parti partageait une convergence sur le nom de Nawaf Salam, tout en affirmant que le choix du Premier ministre désigné nécessitait un large consensus parlementaire. Hawat a insisté sur l’urgence d’une transition politique pour sortir le pays de la crise. Cependant, il a également reconnu que Najib Mikati, malgré la perte de soutien, reste une figure influente en raison de son alignement avec Amal et le Hezbollah.
Les enjeux des consultations de l’après-midi
Le bloc « Fidélité à la Résistance », affilié au Hezbollah, semble déterminé à soutenir Mikati. Pourtant, l’élargissement du cercle de soutien de Nawaf Salam, incluant potentiellement des alliés régionaux, pourrait modifier les calculs politiques du moment. Par ailleurs, les appels à intégrer les jeunes et les femmes dans la prochaine équipe gouvernementale, portés par des personnalités comme Halima Kaakour, ajoutent une dimension sociale et symbolique aux concertations.
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