Roberto De Zerbi, qui a proclamé ne pas vouloir vendre Valentin Rongier, aura quelques sueurs froides vu l’insistance de Rennes, et les hésitations de Pablo Longoria pour transférer le milieu de terrain.
Rennes, qui n’a pas réussi à faire tomber l’Olympique de Marseille samedi soir au Roazhon Park, a les moyens de faire trembler le club phocéen d’une autre manière. La volonté de Jorge Sampaoli de disposer de renforts d’un bien meilleur niveau que son effectif actuel est entendue par ses dirigeants, qui souhaitent satisfaire leur entraîneur argentin. Et parmi les joueurs visés, il y a clairement Valentin Rongier, qui s’impose comme toujours comme un joueur incontournable quel que soit le système tactique utilisé par son entraîneur. La preuve, Roberto De Zerbi a fait savoir la semaine dernière en conférence de presse que Rennes devait oublier toute possibilité de recruter l’ancien Nantais, et que le dossier était classé.
Rennes mettra 12 ME pour Rongier
Mais selon les informations du Quotidien du Sport, la tendance est bien différente dans les coulisses de cet éventuel transfert. Tout d’abord, Rennes est convaincu d’avoir encore une fenêtre d’opportunité pour recruter Valentin Rongier cet hiver, et envisage de formuler une offre pouvant aller jusqu’à 12 millions d’euros. Pas anodin pour un joueur désormais trentenaire et qui n’aura plus qu’un an de contrat avec l’OM en juin. C’est pourquoi le média sportif affirme que Pablo Longoria envisage clairement de dire oui si le club breton venait à confirmer son vif intérêt avec une offre significative.
L’avis de Valentin Rongier pourrait également peser dans la balance. C’est son entourage qui écouterait les propositions du Stade Rennais ces dernières semaines, et les « Rouge et Noir » sont même capables de revoir son salaire à la hausse par rapport à ce que lui donne l’OM, sans compter le contrat longue durée qu’il aurait. signer s’il allait à Rennes. Autant dire que ce dossier n’est pas totalement clos, et surtout qu’il pourrait provoquer un peu de tensions en interne à Marseille si jamais De Zerbi voyait qu’un de ses cadres se dirigeait vers la sortie.
