Le feuilleton Antoine Kombouaré continue. Irrité par les spéculations dans la presse autour de son potentiel licenciement avant la trêve hivernale, période marquée par de fortes rumeurs envoyant Habib Beye sur le banc nantais, le technicien calédonien reste ferme sur ses positions. Bien décidé à ne plus répondre aux questions des médias s’ils ne s’excusent pas, l’entraîneur de 61 ans a réitéré son message après le nul obtenu par les Canaris à Lille samedi soir (1-1). avant de couper court à sa conférence de presse.
« Quand on fait une erreur, on fait un mea culpa. Ce n’était pas le cas, donc je poursuis ma démarche», a-t-il assuré. La semaine prochaine, si je suis toujours l’entraîneur du FC Nantes contre Monaco, c’est fini, on passera à autre chose. » Mais Kombouaré n’a pas attendu si longtemps, puisque Kanak est intervenu lors des Grandes Gueules du Sport sur RMC ce dimanche matin.
Désireux de clarifier la situation, le vainqueur de la Coupe de France 2022 avec le FC Nantes a révélé qu’il n’était « pas en colère ». « Quand je le suis, ça se voit. J’ai tranquillement expliqué ce que j’avais à dire. Il y a des choses que je n’ai pas acceptées. Après la défaite contre Brest (4-1, 15 décembre)pendant sept jours, j’avais la tête dans l’équipe. Chaque jour, il y avait ma photo quand on parlait du FC Nantes, a dénoncé le coach. Ils ont tenu à dire que je ne serai plus l’entraîneur du FC Nantes à la trêve… Quand je me présente devant eux à la rentrée, je ne peux pas être hypocrite et leur souhaiter une bonne année. Cela ne peut pas arriver comme ça. Ils avaient tort, je leur demande de l’écrire, de raconter la vraie histoire. »
Relancé au sujet de sa sortie en conférence de presse express à Lill (35 secondes pour dire qu’il ne répondrait pas aux questions), Kombouaré n’en démord pas. ” Hier (SAMEDI)nous avons essayé de nous expliquer officieusement avec les journalistes locaux, de Presse-Océan et de Ouest-France. Ils n’ont pas compris. J’ai été traité de démagogue par un gars de L’Équipe», a-t-il grondé avant d’affirmer qu’il ne reprochait rien à sa direction.
« J’ai dit à Franck Kita que c’était normal de chercher un nouvel entraîneur puisque le club est en difficulté, nous sommes mal classés. Je n’ai aucun souci à ce sujet. Cela fait partie de son métier de manager de rencontrer 200 coachs, d’anticiper et de planifier. Tant qu’il ne me demande pas d’arrêter, je continue. J’ai un contrat, j’aime mon travail. Par respect pour le FC Nantes et les joueurs, je fais mon travail. Je reproche aux médias de ne pas parler au conditionnel. »
« Ils ont dit que je n’étais plus l’entraîneur du FC Nantes. Ils sont même allés jusqu’à dire que je faisais semblant pendant que tout s’arrangeait en coulisses. Je suis en colère après ça, pas contre les dirigeants », a poursuivi Kombouaré. « Je voulais un interrogatoire, un mea culpa. Mais les journalistes ne savent pas comment faire. Ils ne veulent pas comprendre. Nous ne trouverons pas d’accord. Je voulais marquer le coup sans créer de buzz. »