Guy Bourdin, Peter Lindbergh, Bettina Rheims, Herb Ritts, Patrick Demarchelier, Gian Paolo Barbieri, Michel Comte, Steven Meisel… La liste est impressionnante. Ces huit photographes, parfois aux antipodes, cohabiteront jusqu’en mars dans une exposition au Fort Bard, dans la Vallée d’Aoste, en Italie, pour un sujet commun : la mode de Gianfranco Ferré.
Le créateur italien né en 1944, imposant, mélomane et colérique, les avait « recherchés avant même d’être célèbres », il a rappelé, un peu timide, dans son récit autobiographique, Lettres à un jeune créateur de mode (Balland, 1995). « La curiosité de Ferré l’a poussé à laisser sa mode s’exprimer à travers des langages éclectiques. Il pourrait partager le goût des compositions sophistiquées avec Barbieri, les références classiques et antiques avec Ritts ou le plaisir du dépaysement avec Bourdin. commente Paola Bertola, professeur à l’École Polytechnique de Milan et directrice scientifique du Centre de recherche Gianfranco Ferré.
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