« L’Ukraine doit être forte pour parler d’égal à égal avec Moscou » – Libération

A quelques jours de l’investiture de Donald Trump, les initiatives se multiplient pour l’ouverture de pourparlers de paix sur l’Ukraine. Mais le puissant chef de l’administration présidentielle de Volodymyr Zelensky refuse l’idée d’entamer des négociations avec la Russie sans la garantie de parler sur un pied d’égalité avec Moscou.

L’invasion massive de l’Ukraine par la Russie dure depuis trois ans et on n’en voit pas la fin. Cependant, le monde bouge, bien plus que les lignes de front du Donbass. Le 20 janvier, Donald Trump sera investi président des États-Unis, et depuis quelques jours, une petite musique arythmique, jouée sur une partition du Kremlin, se répand en Europe, visant à forcer la main des Ukrainiens à s’asseoir à la table des négociations. , où personne ne connaît les règles. Le 26 décembre, Vladimir Poutine s’est déclaré favorable à la proposition slovaque de négociations de paix à Bratislava, comme pour creuser un nouveau fossé dans la fragile unité des Européens.

Qu’en dit-on à Kyiv ? Libération y a rencontré Andriy Yermak, le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, ombre de Volodymyr Zelensky, mais aussi grand organisateur de la politique exécutive. Nouvelle équipe à la Maison Blanche, facteur Trump,