Lisez notre critique de « Bye Bye 2024 »

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Comme chaque année, le Au revoir était très attendue par les téléspectateurs québécois.

Si nous avions été charmés par les éditions précédentes, celle-ci nous a laissé plus froid. Cela dit, il contenait quand même quelques idées excellentes qui ont permis au bilan de fin d’année de marquer les esprits.

Le sketch de François Legault visitant le casino avec Pierre Fitzgibbon et pariant 700 000 $ sur Northvolt était génial. Même chose pour la version Guillaume Lemay-Thivierge du spectacle de Marthe Laverdière : « Se crash avec Marthe ».

C’est la première fois que je vois un légume qui se plante tout seul. – Marthe Laverdière

La façon ingénieuse d’aborder la fermeture du Théâtre Gilles Latulippe, du point de vue du voisin, qui reçoit la visite du fantôme de l’humoriste qui lui raconte des blagues jusqu’à ce qu’il bronche et annule sa plainte, nous a aussi complètement charmés. Utiliser Survivor Québec et son animateur Patrice Bélanger pour parodier les frasques du premier ministre canadien et de son gouvernement s’est également avéré payant.

Bien qu’anecdotique, nous avons aussi craqué pour ce segment où deux femmes se demandent si elles préféreraient se retrouver nez à nez avec un ours ou un homme dans les bois, une question qui avait fait le tour des réseaux sociaux cette année.

Les chansons de Au revoir sont souvent d’excellents vers d’oreille. Malheureusement, cette année, tant le rigodon d’ouverture que le hip-hop de l’éclipse ont manqué de mordant. Ce fut également le cas à plusieurs autres moments de cette Au revoir oubliable. Un numéro complet dédié à Ricardo Trogi, vraiment ? Oui, son film 1995 a été un beau succès au box-office, mais il fallait avoir la référence pour apprécier cet humour égocentrique. Même chose pour la parodie Armes des coupures télévisées. Il y avait certainement des points d’interrogation sur les visages de ceux qui n’avaient pas regardé la nouvelle série du lundi soir à TVA.

Les auteurs de Au revoir s’est également permis une parodie des Chefs, mais, dans ce cas-ci, il n’était pas nécessaire d’avoir déjà vu le concours culinaire de - pour apprécier les plaisanteries politiques.

Si l’année dernière, le retour de Chambres en ville pour parler de la crise du logement avait été un moment mémorable du bilan de fin d’année, en 2024, la reprise de Watatatow pour aborder le climat toxique à l’école de Bedford a été plutôt un échec. Par contre, ramenez les gars de Contrat des gars pour parler de masculinisme, c’était parfait (même si les textes auraient pu être plus cinglants…).

Les difficultés de Boeing racontées en studio d’enregistrement avec Boom Desjardins n’ont pas non plus été une réussite, tout comme cette énième esquisse de Au revoir sur le troisième lien, intitulé BeetleGen.

Par contre, comme toujours, il y avait certainement de quoi plaire à tout le monde avec ce grand divertissement de fin d’année, quoique plus orienté vers la culture québécoise, dans sa forme (nombreuses parodies), que les années passées. . On aurait aimé rire aux éclats comme l’année dernière, mais ce sont des petits sourires plutôt sympathiques qui ont marqué notre visionnage.

 
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