Certains maintiennent résolument leur soutien à Vladimir Poutine, tandis que d’autres se veulent des observateurs désireux de rééquilibrer la manière dont les médias couvrent le conflit ukrainien.
En France, où le soutien à l’Ukraine est largement majoritaire, près de trois années de conflit ont changé les règles du débat et tracé des frontières infranchissables entre ceux considérés comme « pro-russes » et les autres. Incandescente en raison de la montée en puissance de la propagande et de la guerre de l’information, utilisée massivement par les deux belligérants et leurs intermédiaires, amplifiée par les algorithmes des réseaux sociaux et les débats incessants sur les plateaux des chaînes de télévision, cette vision du plus binaire a finissait par s’aplatir, à la manière du fameux “point Godwin”, jusqu’à la moindre nuance.
Parfois jusqu’à ridiculiser sans discernement les petites mains éprouvées du soft power russe, les agents de l’État et les trolls d’Internet au service du Kremlin, les idiots utiles, les idéologues, les théoriciens du complot et les analystes, journalistes, hommes politiques ou intellectuels qui , pour…
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