Une passagère clandestine d’origine russe, qui avait réussi à s’embarquer le mois dernier sur un vol entre New York et Paris sans billet, aurait été de nouveau arrêtée lundi alors qu’elle tentait de franchir, cette fois, la frontière canadienne.
Svetlana Dali, 57 ans, aurait été menottée dimanche par des douaniers canadiens en Ontario alors qu’elle tentait de fuir les États-Unis depuis Buffalo, dans l’État de New York, a rapporté lundi CBS News.
La femme d’origine russe, qui vivrait aux États-Unis avec une carte de résidence permanente, aurait coupé son moniteur de cheville dimanche avant de monter dans un bus pour tenter de quitter le pays pour la deuxième fois en un an. question de semaines.
En effet, le quinquagénaire faisait l’objet d’une surveillance renforcée à l’aide d’un bracelet électronique à la cheville après avoir glissé illégalement, sans billet, sur un vol entre les Etats-Unis et la France le 26 novembre.
Elle aurait profité de la folie qui régnait à l’aéroport John F. Kennedy quelques jours avant les célébrations américaines de Thanksgiving pour passer les contrôles de sécurité sans carte d’embarquement via « une voie spéciale réservée aux employés des compagnies aériennes », a constaté la Transportation Security Administration (TSA), selon la Transportation Security Administration (TSA). aux médias américains
“Il s’agit du seul cas signalé d’accès non autorisé puisque plus de 18 millions de passagers ont été contrôlés aux points de contrôle de sécurité de la TSA pendant la saison de voyage la plus chargée de Thanksgiving”, a noté l’administration le 4 décembre, jour de son rapatriement aux États-Unis, selon CBS. Nouvelles.
Ensuite, elle aurait réussi à se faufiler à bord d’un vol Delta Airlines à destination de Paris, toujours sans montrer son billet, alors que les hôtesses de l’air étaient “occupées à aider les passagers avec les billets”, peut-on lire dans le parquet.
Durant le vol, les employés se seraient aperçus de la présence du passager clandestin, qui aurait été arrêté sans passeport ni carte d’embarquement à son atterrissage à l’aéroport Charles de Gaulle.
En attendant son procès, la femme de Philadelphie a reçu l’ordre de ne pas quitter la ville, sauf pour se rendre au tribunal, rencontrer son avocat ou assister au procès à New York.
Interrogée par le Bureau fédéral d’investigation (FBI) des États-Unis, elle aurait admis s’être intentionnellement cachée des employés et de la sécurité, a rapporté NBC News.
Elle risque jusqu’à cinq ans de prison et/ou une amende si elle est reconnue coupable d’avoir obtenu un transport dans un avion sans autorisation.